Ainsi donc, « l’os » de la « suppression du second tour » ne survivra pas au trépas de l’année 2009 qui l’a engendré. Cruel destin ? Dans une contribution intitulée : « Benno va-t-il réussir ou faillir ? », parue à la mi-octobre dans certains médias online (archipo.com, xalima.blog, leral.net…), nous avancions ceci : « En vérité, (…) le Chef de l’Etat n’a plus à l’heure actuelle la marge nécessaire, sur le plan national et international, pour perpétrer une telle forfaiture [suppression du second tour]». Accessoirement, cette idée a servi à faire croire que le débat interne au PDS est démocratique. Ce qu’il n’a jamais été. Enfin, certains libéraux totalement discrédités aux yeux de l’opinion pour leur arrogance et leur propension à défendre l’indéfendable en ont fait leur savon de Marseille. En fustigeant l’improbable suppression du second tour, ils ont pu déclencher l’intérêt des médias et se draper des oripeaux « d’homme libre ». Ragaillardis par la sympathie des amnésiques ils ont même parlé de « recul démocratique » (…) Ces « hommes libres », que font-ils encore dans un « machin » qui manigance sans cesse des « reculs démocratiques » ? (…) Il est toujours pénible d’être le spectateur d’une tempête dans un verre d’eau mais personne ne peut reprocher à des politiciens de renifler le bon filon et de l’exploiter ».