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Il faut briser l’élan liberticide de Macky Sall (Par Seybani Sougou)

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« Macky est l’ennemi de la démocratie ; son ennemi est l’ami du Sénégal »
Après avoir corrompu les élites, domestiqué une partie des médias (la presse du palais est dressée au service de la propagande du régime), favorisé la captation, l’accaparement et le pillage des ressources minières, pétrolières et financières du pays par le clan FAYE-SALL, saccagé de manière durable les fondements de la démocratie sénégalaise (avec les arrestations tous azimuts de militants associatifs, opposants, et citoyens ordinaires), perverti les institutions, neutralisé l’ensemble des corps de contrôle, et anéanti l’état de droit avec l’instrumentalisation de certains hauts magistrats soumis à l’exécutif, Macky Sall parachève la courbe de ses basses œuvres en s’attaquant désormais frontalement et ouvertement aux ONG (organisations non gouvernementales) et aux défenseurs des droits humains.
Privation de liberté, usage abusif du mandat de dépôt, mauvais traitements et placement prolongé en détention arbitraire pour des motifs fallacieux, bafouant sans vergogne les droits élémentaires des détenus à un procès équitable ; en 9 ans d’exercice chaotique du pouvoir, l’incompétent Macky Sall a mobilisé l’ensemble des ressources et des services de l’état pour réduire au silence toute voix critique, plongeant la justice sénégalaise dans un état épouvantable où les magistrats ont été dépossédés de leurs prérogatives constitutionnelles. Sous son magistère, le Sénégal est devenu littéralement une république bananière.
L’arrestation arbitraire du Président de l’ONG Horizon sans frontières, Boubacar SEYE est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Désormais, l’heure n’est plus aux atermoiements et aux tergiversations : dans la situation actuelle de notre pays, s’opposer à Macky Sall relève d’un impératif patriotique majeur.
Devons-nous laisser des années durant, un seul homme, fusse t’il président, arrivé par effraction à la tête de la magistrature suprême, violer systématiquement la Constitution, déconstruire l’état de droit et jouer avec les libertés individuelles et collectives des sénégalais ?
Macky Sall n’est ni Dieu, encore moins son prophète : in fine, il restera un détail de l’histoire du Sénégal. Aucune police, aucune armée au monde n’est capable de faire face à la furie et à la détermination d’un peuple abusé. Il faut agir pour préserver nos libertés, et nos acquis démocratiques et restaurer l’état de droit.
Mobilisons-nous pour arracher Boubacar SEYE, des « griffes » d’un régime liberticide. A Paris, un rassemblement se tiendra le samedi 30 janvier 2021, devant le siège d’Amnesty International, pour exiger sa libération. Nous y serons.
Seybani SOUGOU – E-mail : [email protected]

2 Commentaires

  1. Macky est plus qu’un dieu, puisqu’il est le chef suprême d’une république qui est au dessus des lois de Dieu ; oui, il est le chef suprême d’une république laïque, refusant ainsi son statut de vicaire de Dieu sur terre. Et nous devons donc assumer, car en cautionnant une Constitution qui exclut totalement Dieu dans la gestion de notre pays, nous avons délibérément choisi la voie de la perdition. Oui, dans l’article 1er de notre Constitution, il est mentionné que notre République est laïque – c’est à dire qu’elle respecte toutes les religions – ce qui est une bonne chose -, mais s’interdit de s’en inspirer ; pour ces républicains (laïcs), le Coran et les autres Livres Sacrés (Thora et Évangile) n’ont aucune espèce d’importance ; bref, pour eux, Dieu n’a pas sa place dans la République ! Il n’y’a donc rien d’étonnant que les autorités suprêmes de la République basculent dans la folie du pouvoir – et la responsabilité n’en incombe qu’au peuple ; oui, le Prophète Mouhammad (PSL) nous avait explicitement avertis :
    – Il n’est pas un peuple qui ne soit ouvertement livré à la débauche sans que la peste ne l’ait frappé, ainsi que des maladies qu’ignoraient ses ancêtres.
    – Il n’est pas un peuple qui n’ait trafiqué les poids et mesures (commerce inéquitable) sans être victime de la sécheresse, du manque de vivres et de la tyrannie du prince (dictature).
    – Il n’est pas un peuple qui ait refusé de s’acquitter de la Zakât, sans que la pluie ne lui ait fait défaut ; et n’eût été les animaux domestiques, il n’y aurait aucune goutte de pluie.
    – Il n’est pas un peuple qui ait rompu le pacte le liant à Dieu et à ses messagers, sans que Dieu ne l’ait soumis à un ennemi étranger qui l’ait dépossédé d’une partie de ses biens (« colonisation »).
    – Et enfin, Dieu éprouvera, en les dressant les uns contre les autres, les peuples dont les gouvernants ne se soumettent pas au Livre de Dieu (Coran) et qui tourneront en dérision ce que Dieu a révélé ».
    Et c’est dire qu’en refusant de se soumettre à son Créateur, c’est le peuple qui est directement ou indirectement responsable de tous les maux qui le frappent ; oui, c’est lui qui, entre autre, crée ses ‘’Pharaons’’ et donc ses propres oppresseurs (dictateurs).

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