La police de la commune de Diamaguène Sicap Mbao a instruit une affaire de coups et blessures volontaires suivie de vol de téléphone portable opposant Fatou Salane à Baba Kane, alias Baba Thiam. Celui-ci a en effet porté atteinte à l’intégrité physique de son antagoniste lors d’une banale dispute qui a mal tourné pour la dame.
Baba Kane, dit Baba Thiam, a failli commettre un meurtre sur la personne de Fatou Salane. Le maçon a en effet bandé les muscles contre la dame dont le seul tort est de s’être dressée devant Kane pour empêcher celui-ci de bastonner sa petite-amie. Furieux, le bonhomme se retourne contre Fatou et l’abreuve copieusement de propos salaces. Cette dernière se braque et réplique aux insanités. Kane disjoncte, inflige une paire de gifles à sa protagoniste et lui balance des coups de pierres dont l’un des projectiles atterrit sur la nuque de la femme mariée. Laquelle pique des vertiges, s’écroule brusquement au sol et perd connaissance.
La victime raccompagne sa copine le 26 juillet dernier et croise en route l’amant de celle-ci nommé Baba qui intercepte sa petite-amie et commence à disputer avec elle. La fille monte sur ses grands chevaux, défie le papa de son enfant et l’envoie paître. Elle dénoue en un tour de main le pagne avec lequel elle attache son môme au dos et se débarrasse sans ménagement du petit qu’elle jette à la figure de son amant. Lequel boude de rage, se rue sur la fille et commence à la rouer de coups de poing. Il l’envoie avec violence par terre, lui monte dessus et continue de s’acharner sur elle.
Fatou intervient et tente d’extirper son amie des griffes du jeune garçon. Mais, Kane peste contre la dame et la traite de Satan. Celle-ci se rebiffe, retourne l’insulte à son envoyeur qui se jette sur elle et se met à la bastonner. Il lui administre une paire de gifles, ramasse des pierres et lui en donne balance. L’un des projectiles atteint violement la nuque de la dame mariée qui accuse le coup s’affale au sol et s’évanouit. Des passants – qui suivaient de loin la scène – volent à la rescousse de l’évanouie et l’acheminent d’urgence à bord d’un véhicule à l’une des structures sanitaires de la commune d’arrondissement. Là, la blessée se fait ranimer et se procure un certificat médical de 15 jours d’incapacité temporaire de travail. Elle dépose ensuite une plainte à la police contre son «bourreau» et réclame une application rigoureuse de la loi.
Cependant, depuis lors, le mis en cause prend la fuite et reste introuvable dans le quartier et chez lui. Mais, déjà alertés, les flics en civil enclenchent une traque contre Kane et parviennent à l’appréhender un mois plus tard lors d’une opération de patrouille dans les secteurs malfamés et criminogènes de la commune. La plaignante apprend la nouvelle de l’arrestation et file droit au poste de police. «Je maintiens ma plainte. Il m’avait d’abord tordu la main et arraché mon téléphone portable que mon mari m’avait acheté. Il m’a traité de Satan. J’ai répliqué à son injure, et il m’a chargé. Je tentais juste d’intervenir pour l’empêcher de battre ma copine avec qui il a eu un enfant», soutient la victime.
L’accusé a reconnu les griefs et justifie son geste contre la copine de sa petite-amie par la colère. «Quand ma petite-amie m’a remis notre enfant avec une telle brutalité, cela m’a choqué et j’ai commencé à la frapper. Fatou a tenté de nous séparer. Je me suis retournée contre elle avant de la traiter de Satan. Elle a rétorqué en disant que ma mère était plus Satan que tout le monde. Je réfuté toutefois avoir volé son téléphone portable. J’étais en boule raison pour laquelle j’ai agi de la sorte», affirme le suspect. Ce dernier a été malgré tout déféré au parquet pour coups et blessures volontaires et vol.
Walf Grand-Place via seneplus.com