Son action néfaste sur le Sénégal a atteint des proportions alarmantes durant ses 12 ans au pouvoir. Après son discours du 3 juillet 2023, où il déclarait renoncer à briguer un troisième mandat, Macky Sall aurait pu quitter la scène politique sans faire de vagues. Mais le destin en a décidé autrement, le plaçant désormais face à une inévitable reddition de comptes pour les méfaits infligés au pays.
De manière ironique, c’est lui-même qui pilote sa propre débâcle, sa propre humiliation. L’humiliation a commencé après son discours à la nation du samedi 3 février 2024 annonçant l’abrogation de son décret fixant au 25 février la date de la présidentielle. Depuis lors, ses actions inconscientes témoignent de cette autodestruction programmée par le destin qui ne laisse pas impuni des personnes comme Macky Sall.
Retraçons le film de l’auto-humiliation en cours. Il a approuvé un décret et incité ses partisans à voter une loi que le Conseil constitutionnel a immédiatement rejetée dans sa décision du 15 février 2024, les qualifiant d’anticonstitutionnelles. L’homme censé être le garant de la constitution se trouve ainsi transformé en son propre violeur par une décision du Conseil constitutionnel qui restera dans les archives de l’histoire, marquant ainsi tristement l’histoire du Sénégal. Quelle humiliation manifeste !
Il devient aussi le premier président de la République à manquer d’élégance et de noblesse en refusant catégoriquement d’organiser les élections à la fin de son mandat malgré son serment.
Là encore, avec limpidité, il montre à la face du monde que sa parole et son serment n’ont pas de valeur.
Ce comportement, mêlé à des justifications non sensées, témoigne non seulement de son incompétence mais également de son manque de respect envers les institutions républicaines.
En matière d’avancée démocratique, il fait pâle figure comparé à ses prédécesseurs.
L’humiliation pouvait s’arrêter là mais il s’entête.
Il lance un appel au dialogue où il se retrouve seul, entouré de ses partisans. Le boycott systématique des véritables partis de l’opposition et de la société civile a constitué une humiliation flagrante.
Le président met en scène un monologue, accentuant ainsi l’absurdité de sa position. Et il ose encore affirmer à cette occasion que les conclusions de son monologue feront loi en ignorant les décisions du Conseil constitutionnel qui va de nouveau l’humilier aux yeux du monde en jetant aux poubelles ses propositions contraires aux chartes de la République.
La proposition de loi d’amnistie est une nouvelle illustration de son auto-humiliation.
Cette loi, rejetée par le peuple, une bonne partie de l’opposition et même des députés de son propre camp, devrait logiquement être rejetée en plénière. Cela ne ferait que renforcer son déshonneur.
Macky, déjà connu pour s’humilier en montrant que même dans son propre camp, il n’est plus suivi, voit chacun poursuivre ses propres intérêts.
Il sortira de l’histoire du Sénégal de la pire des manières. Avant la fin officielle de son mandat le 2 avril, il continue à s’autodétruire sans réserve.
Qu’il comprenne que ses propres actes fournissent tous les éléments nécessaires pour le poursuivre pour haute trahison à la République.
Il doit réaliser que c’est le destin qui a voulu qu’il organise sa propre humiliation, et qu’il ne peut entraîner le Sénégal dans sa chute.
Lui seul tombera, et le Sénégal continuera de rayonner avec dignité et fierté.
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L’histoire a finit de faire mentir et rétablir la vérité au fameux griot ou communicateur traditionnel El Mansour Mbaye qui disait avec sa fameuse expression envers Abdou Diouf : le chef de l’etat gardien de la constitution. Non le conseil constitutionnel vient de nous prouver et de nous rappeler que c’est lui le vrai et unique gardien de la constitution.