« La pirogue, Sénégal est en train de tanguer vers des eaux troubles. Elle risque de chavirer. Le vent de la violence commence à souffler sur notre pays », c’est le cri d’alarme de l’imam Aboubacry Dianké pour inviter les acteurs politiques, les chefs religieux musulmans et chrétiens, les acteurs de la société civile, les khalifes généraux … à briser le silence. Car déclare-il, lors de son sermon de vendredi à la mosquée Masjid An-nur au rond point du Jet d’Eau, l’heure est grave. « Vous n’avez plus le droit de vous taire », dit-il aux chefs religieux.
Le prétexte de cet appel à la raison : l’attaque de la mairie Mermoz-Sacré Coeur dirigée par le jeune socialiste, Barthélémy Dias, et qui s’est soldée par la mort d’un nervi. Aboubacry Dianké invite les jeunes à refuser d’être le bras armé des hommes politiques « mus par leurs seuls intérêts personnels. « Ceux qui vous utilisent n’aiment même pas le Sénégal. Leurs enfants étudient ailleurs, leurs épouses vont se soigner et accoucher en Occident », soutient-il.
En perspective de la Présidentielle du 26 février 2012, craint-il, « le pouvoir tient coute que coute à rester au pouvoir, l’opposition dit niet, jamais à un troisième mandat pour Me Abdoulaye Wade. Chaque camp campe sur sa position. Tout cela, sur le dos de la population, déjà éprouvée par la cherté de la vie ».
Aux uns et aux autres, l’imam rappelle qu’aucune force ne peut pas résister à un peuple avant de se demander « où sont Ben Ali, Mouarack, Samuel Doe, Laurent Gbagbo, Mobutu, Mouammar El-Khadafi ? ».
Ferloo.com
je connais bien ce marabout.IL EST TRES FORT ET TRES INTEGRE