Immigration A Tambacounda Et A Louga, 50% des femmes mariées aux modou modou trompent leurs maris

Elles sont de plus en plus nombreuses les jeunes femmes mariées à des modous de ne plus se contenter de leurs conjoints. Qu’elles vivent à Dakar, Thiès, Louga, Saint-Louis, Tambacounda ou ailleurs, le phénomène est devenu une réalité inquiétante. Même s’il est loin d’être une nouveauté. L’adultère est pratiquement devenu «tolérable». C’est un phénomène à la mode. Et plusieurs raisons sont évoquées pour l’expliquer. Si d’aucun accusent la pauvreté ou le vice ou encore les coureurs de jupon, il ne manque pas de personnes pour indexer du doigt les émigrés qui, partis chercher fortune, laissent de belles femmes derrière eux pendant plusieurs années. Et les cas du Sénégal oriental, Louga ou Kolda sont sans doute des exemples typiques.

Tambacounda le taux des femmes qui trompent leurs maris est de 70%

Ce phénomène prend des proportions inquiétantes, avec comme corollaire, des grossesses non désirées et des cas d’infanticides sanctionnés de peines de prison. Le phénomène d’adultère prend des ampleurs insoupçonnées au Sénégal, particulièrement dans la commune de Tambacounda où l’on enregistre une importante population d’émigrés. Beaucoup de femmes se sont mariées à des émigrés pour des intérêts bassement «matérialistes», et commettent le délit d’adultère en ayant des relations intimes avec d’autres messieurs qui ne sont pas leurs maris, ignorant que l’adultère est un délit prévu et puni par la loi. Ces jeunes femmes se tapent d’autres hommes en l’absence de leurs maris partis depuis belle lurette soit en France, en Espagne, en Italie, en Amérique… pour travailler et faire fortune avant de revenir au pays et nourrir leurs familles. Si certaines femmes s’adonnent à cette pratique dans la plus grande discrétion, d’autres, en revanche, le font avec le regard désapprobateur des beaux-frères, beaux-pères, belles-soeurs et belles-mères. Impuissants face à l’attitude. Et en raison de l’absence de leurs conjoints voyageurs, nombreuses sont celles qui préfèrent retourner auprès de leurs parents pour profiter de cette liberté presque absolue et s’envoler avec qui elles désirent. Si certaines se trouvent des partenaires pour atténuer la solitude, d’autres le font principalement pour deux raisons : la satisfaction du désir sexuel et l’odeur des billets de banque. «Une, femme laissée au pays par son mari émigré a besoin d’argent pour se nourrir et s’habiller convenablement pour ne pas montrer qu’elle vit, le martyre. Voilà ce qui pousse les femmes mariées à chercher par tous les moyens de quoi subvenir à ces besoins», soutient l’épouse d’un émigré vivant dans la commune de Tamba. D’ailleurs, ajoute notre interlocutrice «dès que le mari n’envoie plus d’argent, certaines femmes perdent espoir et arrivent à se faire cette conviction selon laquelle elles sont libres de tout lien même moral, car le conjoint, n’honore plus son devoir de chef de famille. Dans un tel élan, certaines femmes esseulées, finissent par prendre un amant comme un époux avec les mêmes honneurs.» «Elles ont besoin de retrouver la chaleur d’un homme, la tendresse et le plaisir sexuel. Et celles qui ne prennent pas les précautions nécessaires en protégeant leurs relations coupables sont par fois trahies par des grossesses non désirées», explique notre interlocutrice qui vit la même situation.

A.K vivant a tambacouda abonde dans le même sens, «j’ai des copains en toute sincérité car je ne peux pas rester seule, sans avoir de relations sexuelles, malgré le délit qui y est attaché. Mais je le fais en toute discrétion, sans que personne ne le sache. J’ai des amants qui me donnent de l’argent. Je vais souvent rendre visite aux mecs avec qui j’entretiens des rapports protégés pour éviter de choper une grossesse. B. D, 24 vivant a Kaffrine « mon mari vit en France. Il m’envoyait de l’argent. Tous les mois j’allais à la poste pour le récupérer mais il y avait un agent de la poste qui me harcelait avec toutes sortes d’avances finalement j’ai cédé. On entretenait des relations sexuelles. Finalement je suis tombe enceinte, il n’a pas voulu le reconnaître et j’ai divorcé.

LOUGA  60% des femmes de modous- modous trompent leurs maris

Cette ville rien qu’entendre le nom nous fait penser a son fort taux d’immigrés, armés  de leur jomm, ngor et sagg quittent souvent le pays pour aller faire fortune en Europe .Parmi eux beaucoup des jeunes  sont partis dans le but d’aider leurs parents et frères qu’ils laissent derrière eux et espèrent un jour fonder un foyer mais de nos jours les immigres lougatois tout comme leurs compatriotes de Tamba ne dorment plus sur leurs deux oreilles. En effet cette ville a prise une tournure incompréhensible. Les valeurs religieuses et culturelles sont bafouées mais surtout par cette nouvelle génération de femmes mariées à des immigrés. Leurs maris qui se battent avec toutes les difficultés rencontrées en Europe parviennent quand même à envoyer de l’argent. Justement une première car c’est un moyen de se familiariser avec les différentes banques de la ville ou souvent les agents sont bien aimables mais parmi eux une catégorie qui font tout pour courtiser ces femmes mariées. Le processus simple comme sur des roulettes avec une copie du reçu de paiement l’agent a toutes les informations à sa disposition. Commence une amitié qui au bout finit par une relation douteuse. Prenons le cas de D .M 34 ans vivant en Espagne. Au début, sa femme pour gagner sa confiance, lui parlait d’un certain A. D agent de banque a la Cncas qui lui faisait des avances fréquentes  allant même jusqu’à lui proposer de divorcer et se remarier avec lui. Mais la vérité était tout autre. Le mari rentre au Sénégal et comme tout finit par se savoir et surtout quand il s’agit d’adultère, a découvert que cette dernière entretenait cette relation depuis un bon moment surtout que durant tout le temps ou elle lui demandait le divorce car elle pouvait plus attendre. Et finalement pour sauver sa dignité D. M a du la répudier. Comme l’argent est le nerf de la guerre, appâter une femme matérialiste est très facile. En générale c’est une femme qui veut se faire belle, très à la mode qui aura tout le temps besoin de revenus pour se payer des fringues et tout son luxe elle ne se limite pas a ce que lui envoie son cher mari mais plutôt va tomber dans le piège des modous dits de la « Gauche » qui sont des dealers de drogue, voleurs bref criminels de tout genre qui, rentrant au bercail avec une certaine fortune, veulent passer du bon temps avec les femmes. Surtout avec celles de leurs compatriotes restés au pays et souvent ils réussissent leurs coups disposant de tous les moyens nécessaires – argent, voitures de luxe, immeubles à Dakar-  où sont fixés leurs rendez-vous avec ces dernières. A suivre…

SOULEYMANE NDIAYE journaliste indépendant

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