XALIMA NEWS – Sur l’île italienne de Lampedusa, les camps de réfugiés peuvent accueillir 250 personnes. Derrière les grillages, où s’entassent plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, la surpopulation est constante. Régulièrement, les conditions d’accueil de ces camps font scandale, des cas de maltraitance sont même signalés. A Reggio de Calabre, dans le sud de l’Italie, 1.200 personnes sont arrivées en l’espace de deux semaines. Sur place, faute de structures d’accueil dédiées, des bâtiments publics ont été réquisitionnés, dont certains ne sont pas équipés de sanitaires. « Depuis le début, les migrants nous demandent de prendre une douche et de changer d’habits. Ils ont fait un long voyage. Mais il n’y a pas de douche et ils ne se sont toujours pas lavés ni traités », explique Giuseppe Princi, bénévole de l’association Nuova Solidarieta. Beaucoup de migrants sont arrivés avec la gale ou des poux, ce qui oblige des bénévoles à les désinfecter.
Le Populaire