En l’incarcérant à Sébikotane, les autorités placent Pape Alé Niang à des kilomètres du juge d’instruction. Ce qui signifie selon ses avocats que le magistrat instructeur n’est pas prêt pour l’entendre dans le fond.
Cet éloignement peut être vécu comme un traumatisme car le détenu, s’il le pouvait, communiquerait tous les jours avec ses avocats pour préparer et organiser sa défense. Ce qui n’est pas possible avec cet éloignement. Et l’impossibilité de pouvoir communiquer tous les jours avec ses avocats porte atteinte aux droits de la défense. C’est une entrave à un principe général du droit.