Dans son édition de mercredi 27 juin, Le Canard enchaîné révèle comment, lorsqu’ils ont accompagné François Hollande au Brésil pour le récent sommet Rio+20, les membres du groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) se sont rendus compte qu’ils avaient tout simplement oublié leurs armes à Paris.
Lorsque des policiers ou des gendarmes se déplacent à plusieurs pour assurer la protection d’une haute autorité de la République, ils emportent avec eux leurs armes dans une mallette sécurisée qu’ils présentent en arrivant aux autorités locales. Lesquelles vérifient ensuite que les armes repartent bien avec leurs propriétaires au moment du départ.
En arrivant à Rio le 19 juin, les membres du GSPR se sont aperçus que la mallette contenant six armes de poing était restée à l’Elysée. « Résultat, écrit Le Canard enchaîné, qui cite l’un des membre du groupe, la protection rapprochée s’est faite à mains nues. De mémoire de flic, c’est une première. »
Le président de la République n’a eu connaissance de la situation qu’une fois rentré à Paris. Le fautif a été identifié rapidement, il officiait déjà sous Nicolas Sarkozy. Selon l’AFP, il a depuis dû quitter le GSPR, non pas à cause de cette erreur, mais parce qu’il aurait tenté de faire porter la responsabilité à l’un de ses collègues.
Le canard enchaîné