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INFIRMIERS D’éTAT INSERTION DES JEUNES DIPLôMéS, ORGANISATION DE LA FORMATION,…. : Les grands chantiers de la profession

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Les infirmiers d’Etat ont bouclé hier, deux journées de réflexion organisées dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale qui leur est dédiée. Deux journées au cours desquelles ils ont dégagé des pistes de réflexion, pour l’insertion des jeunes diplômés de la profession, l’organisation de la formation ou encore la redynamisation des sections régionales de l’association qui les regroupe (Aniides). Au terme de la session scientifique, Ibrahima Diagne indique, à propos de l’insertion des nouveaux diplômés, que l’Aniides en a toujours fait un axe de réflexion. Et depuis des années, ils n’ont cessé de mener un lobbying auprès de l’Etat, pour l’insertion des jeunes dans les structures de soins. «Cela a toujours été notre cheval de bataille», insiste le chargé de communication de l’Association nationale des infirmiers et infirmières diplômés d’Etat du Sénégal. Diagne d’assurer que les réflexions vont continuer en interne, pour dégager des pistes de solution, afin d’abréger la souffrance du millier de jeunes diplômés encore au chômage.

Aussi, les collectivités locales et les cliniques ont-elles été interpellées afin de jouer un rôle, dans le recrutement des jeunes diplômés de la profession. La santé étant une compétence transférée, l’Aniides souhaite l’implication de ces collectivités qui ont des budgets, pour la santé de leurs administrés.
Pour les cliniques privées, les textes fixent aux promoteurs un nombre précis d’infirmiers d’Etat, au prorata du nombre de lits et de malades. Mais, ces textes ne sont pas tout à fait respectés par ces cliniques qui misent plutôt, sur d’autres catégories d’agents sanitaires.

Toutes ces dispositions, de l’avis de Ibrahima Diagne, doivent être revues pour élargir le champ d’intervention des infirmiers d’Etat.

Sur l’organisation de la formation, les infirmiers d’Etat invitent le ministère de la Formation professionnelle à faire preuve de rigueur, face à la prolifération des écoles. Car, il y va de la crédibilité du métier, mais surtout de la sécurité des patients, dans les hôpitaux et autres lieux de soins.

Du moment que les écoles de formation sont autorisées à donner les cours, trois mois seulement après le dépôt de leurs dossiers et ce, même sans réponse de la tutelle, les infirmiers d’Etat veulent la révision des textes qui régissent ces écoles de formation.

Sans pour autant être exhaustif sur les chantiers qui attendent leur profession, le chargé de communication de l’Aniides cite la redynamisation des sections régionales, pour la vie de l’association. Plongées dans une léthargie endémique, ces sections sont invitées à s’impliquer davantage dans la protection de la profession au niveau régiona

lequotidien.info

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