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Intervention militaire de la Cedeao : Jammeh dit Bonne année à la guerre

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Yahya Jammeh, qui s’est adressé ce 31 décembre aux Gam­biens, a assuré qu’il est prêt à affronter l’armée de la Cedeao qui a promis de le déloger après le 19 janvier prochain.

La pression et l’imminence du deadline n’ont pas encore réussi à altérer la détermination de Yahya Jammeh prêt à tout pour rester à la tête de son pays. Dans son message de Nouvel An retransmis par la Grts, le Président gambien a mis en garde la Cedeao qu’il accuse d’être partiale dans la gestion de la crise politico-judiciaire provoquée par sa volte-face. «La Cedeao ne peut pas déclarer la guerre à la Gambie en adoptant une attitude partiale. Nous ne serons pas intimidés par ses gouvernements», a déclaré Jammeh. Lequel affiche sa «détermination à faire face contre toute agression extérieure». «Nous sommes prêts à défendre ce pays contre toute agression et qu’il n’y aura aucun compromis pour cela», insiste le Président déchu.
Il dénonce une immixtion de la Cedeao dans les affaires intérieures de la Gambie. «La Cedeao n’a pas le mandat de se mêler de notre crise politique interne. Elle a montré son manque total de neutralité pour résoudre pacifiquement la question», persiste le dictateur gambien. Malgré tout, il soutient qu’il est contre toute violence. Mais, il précise qu’il est prêt pour affronter les forces de la Cedeao. «Nous sommes contre tout affrontement militaire. Mon gouvernement et moi sommes obligés de défendre notre souveraineté, notre indépendance et notre dignité. C’est un devoir constitutionnel pour tous les patriotes et les Forces armées de Gambie», prévient Jammeh.
Dans sa tête, il est hors de question de se plier aux résultats de la Présidentielle qui consacrent l’élection de Adama Barrow. «La Cedeao qui veut nous imposer les résultats de l’élection du 1er décembre par tous les moyens possibles est totalement illégal puisqu’elle viole les principes de non ingérence dans les affaires intérieures des Etats membres. C’est en effet une déclaration de guerre et une insulte à notre Constitution. C’est donc inacceptable», braille M. Jammeh.
En définitive, il décline la médiation de la Cedeao. En plus, il ne laisse entrevoir aucune possibilité d’entériner les résultats du 1er décembre publiés par la Commission électorale indépendante. «En déposant une requête devant la Cour suprême, je défends simplement le serment que j’ai fait en jurant de défendre la Constitution de la Gambie. J’ai exercé mon droit d’appel en tant que candidat», a déclaré Jammeh.
Après avoir reconnu sa défaite, Yahya Jammeh est revenu sur les résultats de la Présidentielle. La Cedeao a menacé de le déloger de force après le 19 janvier prochain marquant la fin de la transition.

lequotidien.sn

2 Commentaires

  1. Yaya jamlet comme tout idiot obstiné a choisi de s’arc-bouter sur le fauteuil de la White house de Banjul
    Il ne veut plsu attendre ble verdict de sa Cour Supr$eme fantôme.Le fourbe de Kanilay espère pouvoir encore dicter ses facéties canines à toute la Gambie.
    En bon tacticien, il a réussi à faire dire à la Commission électorale de Mr Aly Njie, qu’il y avait eu des erreurs lors du décompte des voix dans certains bureaux de vote ! Comme par hasard ces erreurs sont à défaveur de la coalition de l’opposition, alors que tout le monde sait que Jammeh est un vil grand fraudeur en matière électorale depuis 15 ans.
    Pourtant Jammeh fils de Assombi FAtu Bodiang avait tout fait pour remporter cette élection à 1 tour par la fraude avec l’inscription massive de Mauritaniens et de Sénégalais dans de très nombreux bureaux de vote du Fogni. Ces non-gambiens acquis à sa c étaient évidemment rémunérés.
    La suite est connue . Jammeh a eu à peine 200 000 voix sur un total de 500.000 votants.
    S’il y avait un second tour, Jammeh en tant que président sortant aurait eu moins de 25%.
    Certains médias sénégalais ont pêché par empressement naïf mais le peuple gambien est souverain.
    Opposé aux ingérences étrangères, Jammeh veut des juges étrangers pour arbitrer le contentieux. Pourtant ils’était installé à la White house par un coup de force il y a plus de 22 ans. Il doit rester cohérent. Pourquoi sa mère Fatu Bodiang ne va-t-elle convier des Américains comme Al Gore pour sièger dans la nouvelle Cour Supreme, puisque c’est une Cour prévue pour une majorité de magistrats étrangers.
    Avec un nombre de suffrages aussi faible, l’idiot rusé du FOgni, Président sortant n’ a plus aucune légitimité pour retarder son départ de Banjul.

    Vive la Nation soeur de Gambie , Vive le Sénégal dans une Afrique plus forte

  2. Ce caniche de Kanilay.

    Nous avons tous entendu Jammeh vociférer contre le Sénégal et traiter nos présidents de tous les noms de volatiles .
    Wade est respectable et plus âgé que son grand- père alors que Diouf est plus valeureux que tous les oncles de Yaya et pourrait être le père de Fatou Bodiang la mère de jammeh.
    Le président Macky Sall est plus digne que le géniteur de Yaya Jammeh .

    Avant ce mois de décembre , je ne comprenais pas nos braves et charmantes soeurs de Gambie surnommaient le caniche de kanilay A-djougou- djougou-Yeeh.

    Cela veut dire celui qui est frappé d’une folie atavique.

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