A tort ou à raison, les frustrations secouent les formations politiques après les investitures des candidats aux Législatives. A l’Alliance des forces de progrès, on digère mal certains actes posés par le secrétaire général Moustapha Niasse à l’endroit de Macky Sall. Au détriment des cadres. Il cristallise dans ce contexte la colère de ses militants.
L’Alliance des forces de progrès (Afp) n’en finit pas avec les frustrations suscitées par les investitures pour les Elections législatives. Des sources au fait de la gestion du dossier de se scrutin révèlent que des cadres de ce parti sont déçus par un certain nombre d’actes posés par leur leader Moustapha Niasse, notamment le choix des responsables à investir sur les listes communes de la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Le chef des Progressistes, dit-on, ne figurait pas au départ sur la liste des candidats à la députation qui devrait être transmise à la Coalition Bennoo Bokk Yaakaar encore moins d’en occuper la tête. Un changement de dernière minute, apprend-on, a fait figurer son nom sur la liste proportionnelle à la place du président de l’Alliance nationale des cadres du progrès, Alioune Sarr. Or, celui-ci était initialement choisi pour occuper la seule place que l’Afp a bénéficié sur les huit obtenues par la coalition Bennoo Siggil Senegaal. Les sept autres, Moustapha Niasse les a distribuées à ses alliés du premier tour de l’Election présidentielle. Cette répartition est d’ailleurs une autre source d’amertume dans certaines structures de l’Afp où on râle grave.
Mais d’aucuns estiment que le Progressiste en chef a surtout péché dans les négociations avec Macky Sall et la coalition Bennoo Bokk Yaakaar entre les deux tours de l’Election présidentielle et même durant la confection des listes communes pour les Législatives du 1er juillet prochain. Lorsque le candidat Macky Sall est venu solliciter le soutien de Moustapha Niasse pour battre Abdoulaye Wade au second tour, il avait clamé haut et fort qu’il n’était «demandeur de rien». Certains de ses militants ont considéré cette posture comme une «erreur politique». D’autant que les appétits du pouvoir des autres membres de la coalition présidentielle se sont aiguisés au lendemain de l’élection de Macky Sall. Et il était donc devenu plus difficile pour l’Afp de rivaliser d’appétit avec ses alliés.
Les frustrations nées des investitures ont déjà poussé le porte-parole de ce parti, Hélène Tine à migrer vers les listes du Mouvement Bess Du Niakk de Serigne Mansour Sy Djamil. Un acte de démission que le secrétaire général adjoint de l’Afp, El hadji Malick Gackou, minimise.
Par ailleurs, l’on se rappelle, lors des tractations menées en décembre dernier en vue de trouver un candidat de l’unité au sein de la coalition Bennoo Siggil Senegaal, Moustapha Niasse servait un argument d’expérience à son concurrent secrétaire général du Parti Socialiste (Ps). Il répétait à Ousmane Tanor Dieng et au membre du Comité de facilitation qu’il a déjà occupé le poste de président de l’Assemblée nationale et de Premier ministre contrairement au patron du Ps. Par conséquent, seule la Présidence de la République pouvait le motiver à s’investir pleinement dans la campagne électorale. Aujourd’hui, il est tête de liste de la coalition Bennoo Bokk Yaakaar. Du Wax Waxeet !
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C’EST LE PRIX A PAYER QUAND ON ENTRE EN COALITION ET QUAND ON CHOISI UN PROGRAMME DE RUPTURE S’INSPIRANT DES ASSISES NATIONALES !
LES MILITANTS DOIVENT COMPRENDRE QUE C’EST LE SENEGAL QUI Y GAGNE UNE FOIS UN ETAT FORT SERA EN PLACE ! MAIS CELA SE FERA AU DETRIMENT DES INTERETS INDIVIDUELS !
TOUT CE VACARME EST L’ECHO D’INTERETS INDIVIDUELS ET DE POLITICIENS PROFESSIONNELS !
tout à fait vrai.je crois tout simplement que Niasse a agi comme patriote en relegant les interets de son parti au second plan ,ce qui frustre les avides de pouvoirs dans l’AFP.Ne privez pas le Senegal de ce grand monsieur svp.