Le patriarche Wade, qu’attend-il pour offrir son expérience et sa sagesse ? De lui on est en droit d’attendre une démarche d’apaisement ». Cette interpellation lancée la semaine dernière par Blé Goudé, le responsable des Jeunes patriotes de Côte d’Ivoire, mouvement proche de Laurent Gbagbo ne semble pas tomber dans l’oreille d’un sourd. Le Président Wade en personne a donné une réponse positive à cette demande, assortie cependant de quelques conditions. (PHOTO ARCHIVES)
C’est le samedi 5 février, au salon d’honneur de l’aéroport Léopold Sédar Senghor que le Président Wade, de retour de Paris, a réagi à l’appel lancé par Blé Goudé pour que le chef d’Etat du Sénégal s’implique dans la résolution de la crise ivoirienne. « Je ne suis pas demandeur. Mais étant donné que certains me considèrent comme le sage de la région (….), je pense que je pourrais le faire s’il y a des possibilités de trouver une solution », a déclaré le Président Wade, devant le Président du Sénat Pape Diop, celui de l’Assemblée nationale Mamadou Seck, le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye et d’autres personnalités à l’accueil. Le Président Wade s’est défini comme « un proche de Ouattara », mais s’est-il empressé de préciser : « je n’ai pas de problème avec Gbagbo ».
Selon Me Wade, les conditions d’une intervention du Président sont suspendues aux résultats du travail de médiation engagé par des chefs d’Etat engagés par l’Union africaine. « Je m’interdis d’intervenir tant que la commission n’a pas déposé son rapport », a-t-il ajouté. Précisant cependant que « si c’est l’impasse totale, je ne pourrais m’empêcher de le faire (ndlr, d’intervenir). Le Président a précisé que ce ne serait pas la première fois qu’il interviendrait en Côte d’Ivoire. « A la veille de l’élection présidentielle, Gbagbo m’a appelé pour me demander de peser de mon poids… Et on a ou organiser des élections », a-t-il révélé.
La décrispation constatée dans les discours entre Dakar et Abidjan (qui avait rappelé son ambassadeur après une audience accordée à Ouattara quelques jours avant la présidentielle) intervient au moment où le président Burkinabé Blaise Compaoré qui avait annoncé une visite à Abidjan est déclaré non grata à Abidjan par le même Blé Goudé, qui l’accuse d’être manipulé par les puissances occidentales dont la France.
nettali.net
Il ne faut pas négocier avec des personnes qui confisque le pouvoir en Afrique.
Si ca passe avec Bagbo tous les dirigeants africains feront la méme chose.