Le président russe Vladimir Poutine, arrivé ce lundi à Téhéran à la mi-journée, est allé directement rencontrer le Guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, pour souligner « l’unité de points de vue entre Moscou et Téhéran » sur la Syrie, notant l’alliance entre les deux pays.
Vladimir Poutine et l’ayatollah Ali Khamenei ont souligné leur unité de vue sur la Syrie, une manière de montrer qu’il n’y avait aucune faille entre les deux pays qui sont les principaux soutiens du président Bachar el-Assad.
Téhéran et Moscou soutiennent financièrement, politiquement et militairement le régime du président syrien et ont encore renforcé ce soutien ces derniers mois. La Russie a largement augmenté le nombre de ses frappes contre les groupes rebelles armés syriens, notamment l’organisation de l’Etat islamique. Téhéran a également augmenté la présence de ses conseillers et volontaires militaires sur le terrain.
Poutine et Khamenei ont également rejeté les pressions extérieures pour imposer un changement de régime en Syrie. Une déclaration qui vise les Etats-Unis, la France, mais aussi l’Arabie saoudite qui exigent le départ du président Assad. L’ayatollah Khamenei a affirmé de son côté qu’il fallait déjouer les plans des Américains qui veulent dominer la Syrie et contrôler la région ce qui, a-t-il souligné, présente une menace pour l’Iran et la Russie.aq
Cette visite marque indéniablement un renforcement de l’alliance entre Téhéran et Moscou au niveau régional et international.
rfi.fr
Bonjour
Un nouveau Sykes-Picot au Moyen orient.