Si en EUROPE, et particulièrement en ITALIE, les immigrés ont bénéficié d’une considération que beaucoup de leurs camarades venant d’autres pays n’ont pas eu c’est du à leur comportement exemplaire. Le sénégalais en général respecte son boulot et s’il ne va pas travailler dans les usines, il gère son petit business. Vendant des cassettes, des sacs ou autres habits. Même si cette pratique n’est pas toujours légale car quelque fois la marchandise qu’il propose peut se révéler frauduleuse ou de contrefaçon. Ce qui peut créer des ennuies pour celui qui se livre à une telle pratique. Si cette pratique est répréhensible aux yeux de toutes les lois de tous les pays, toujours est-il qu’il est moins grave que le phénomène auquel nous assistons ces derniers temps.
En effet se déambuler dans les rues des grandes agglomérations italiennes est devenu difficile voire impossible pour le sénégalais qui tient encore à certaines de nos valeurs telles « JOOM, NGOOR ETC..) car dans ces villes certains sénégalais y mènent une activité qui à la limite frise le déshonneur. Ils se disent marchands ambulants mais au fait leur activité en est tout autre. Apportant avec eux une caisse dans laquelle se trouvent des pacotilles dont le prix total ne peut dépasser quinze euros soit moins de dix mille francs CFA, ils font le tour de la ville interceptant les honnêtes citoyens qui sont entrain de vaquer à leurs occupations. En fait leur vrai objectif n’est pas de leur proposer leurs articles car en général ce sont des articles qui n’intéressent presque personne.
C’est un prétexte pour aborder les gens afin de leur soutirer quelques pièces. Ils profitent de la patience de leur interlocuteur blanc pour, à l’image des mendiants devant les feu rouges de Dakar font une exposition pour le moins triste de leur sort pour attirer la pitié de sa part. Et cette attitude est d’autant plus fréquente de nos jours qu’elle commence à faire perdre la patience même aux plus compréhensifs. S’ils ne sont pas devant les centres commerciaux, ils sont dans les stations de trains ou métro, ou dans les restaurants ou bars. Ils n’hésitent pas violer l’intimité des gens qui peut être après une dure journée de labeur ont choisi d’aller boire un verre, ou même manger au restaurant.
Et quelques fois ils sont l’objet d’humiliation de la part des italiens qui ,la plupart du temps les considèrent comme étant des fainéants ayant opter pour la solution de facilité .Car somme toute c’est facile au vu de leurs compatriotes qui se lèvent très tôt et se couchent tard pris qu’ils sont par le rythme de travail que leur a imposé la vie en Europe. Eux par contre se lèvent quand ils veulent car contrairement aux sénégalais qui donnent l’aumône tôt le matin, les blancs ne pipent même pas mot le matin et gare aux premiers mendiants qui se hasardent à lui soumettre quelque problème que ce puisse être.
A vrai dire, ces sénégalais n’honorent en rien notre terre de «Ngor de Joom et de Téranga» dans la mesure où, ils s’aliènent terriblement pour satisfaire un besoin. Ce qui est contradictoire avec les principes de base du sénégalais. Et pire, dernièrement on a noté beaucoup de cas d’agression qui concernent des sénégalais, de petits bandits d’origine sénégalaise dépossèdent les femmes et les vielles personnes de leurs portables et parures. Même des cas de viols sont signalés et malheureusement le sénégalais qui vaque tranquillement et le plus normalement du monde paie des pots qu’il n’a pas payé car les toubabs aigris les mettent tous dans un même sac manifestant un mépris à l’égard de tout le monde. Si au pays de la Téranga beaucoup d’observateurs ont donné raison au gouvernement d’avoir interdit la mendicité dans les rues de Dakar , on ne peut pas reprocher aux européens de prétendre à plus d’intimité dans leurs lieux de divertissement.
Malick Sakho (Italie)
Bittimrew.net