Près de deux ans après sa nomination comme Conseiller-spécial du chef de l’Etat, Jacques Diouf a démissionné de son poste. Il veut, dit-il, jouir de sa retraite et s’occuper de sa fondation dont la gestion sera incompatible avec ses activités publiques.
Jacques Diouf a démissionné de son poste de Conseiller-spécial auprès du président de la République. Nommé le 13 avril 2012 en même temps que Baba Dia d’Itoc, l’ex-directeur général du Fonds des Nations-Unies pour l’agriculture et l’alimentation (Fao) a jeté l’éponge pour se consacrer davantage à sa famille et à ses activités professionnelles. Dans sa lettre de démission envoyée du chef de l’Etat, Jacques Diouf explique qu’il veut jouir désormais de sa retraite après avoir passé deux mandats à la tête de la Fao.
Par ailleurs, Jacques Diouf a annoncé la mise en place de sa fondation qui va investir sans doute dans le domaine agricole et alimentaire au sein duquel il dispose un carnet d’adresses assez balèze. Pour lui, la gestion de cette fondation sera incompatible avec ses activités de Conseiller-spécial du chef de l’Etat. Dans son entourage, l’on explique par contre qu’il n’était pas utilisé dans l’espace présidentiel malgré sa longue expérience à la tête de la Fao qui lui a permis d’avoir des entrées dans plusieurs pays.
Le départ de Jacques Diouf de la présidence de la République constituerait une grosse perte pour le chef de l’Etat. Dès son accession à la tête du Sénégal, Macky Sall avait multiplié les nominations prestigieuses pour donner plus de profondeur à son entourage. A l’image de Baba Diao, Mamadou Diagna Ndiaye entre autres, Jacques Diouf était «recruté» pour participer à l’accélération du processus de développement du Sénégal.
Les raisons de sa démission
Appelé en renfort par le Président Sall, en Avril 2012, pour qu’il l’aide dans ses lourds responsabilités de cher de l’Etat, Jacque Diouf, l’ancien fonctionnaire international pensait encore participer au projet de développement de son pays à travers ses conseils au Président Sall. Mais, ses espoirs seront vite déçus. « Jacques embraie son « ami », comme tous les autres conseillers, est juste là pour parfaire un puzzle, pour donner son pesant de qualité à une équipe » dont l’efficacité a toujours été sujette à débat.
« Il était sous-utilisé et n’était plus d’accord avec une certaine manière de faire. Et comme il n’est pas du genre à s’agripper à un poste de Conseiller spécial, il a préféré rendre le tablier« , renchérit notre informateur.
Source: Lequotidien.sn et L’Observateur
Pour museler tous ceux qui auraient pu lui poser des problèmes en restant en dehors du celle du pouvoir, ont été logés quelque part et le cas de ce monsieur était le plus incongrue !
Voilà un grand monsieur qui a passé des années à la tête d’une institution Internationale de la dimension de la FAO , reconduit jusqu’à épuisement de ses droits à se présenter une énième fois et qui plus est ne doit plus avoir besoin de biscuits du pouvoir pour vivre aisément, mais qui se laisse amadouer par le Président MACKY SALL qui réussit à le cannibaliser jusqu’à la dernière goûte de sève!
Comment oncle Jacques vat–il présenter à ses compatriotes une autre politique alternative à celle de Macky Sall ?
– Politique dont la pertinence éventuelle n’aurait pas été « soufflée » à celui qu’il était censé conseiller durant plus d’un an ?
Malheureusement, pour oncle Jacques comme pour Tanor, Niasse, Moubarack LO,Alioune Tine, Mouhamadou M’bojt, Moussa Tine, Diaz père et fils, les carottes sont cuites pour la prochaine parce que les Sénégalais, de plus en plus futés dans leurs choix politiques ne les suivraient plus, s’ils venaient à coopérer avec l’actuel pouvoir jusqu’en 2015 !
Gnak joom moofi bayi gni des