Bernard Amsalem, le président le la fédération française d’athlétisme, se dit très surpris et choqué par les incroyables aveux de Lamine Diack.
Bernard Amsalem (président le la fédération française) : «Les bras m’en tombent si ce qui est dit dans Le Monde est exact. Jamais je n’aurais imaginé qu’on se trouve face à un système qui mêle corruption dopage et financement politique. Il faut attendre que la justice fasse son oeuvre. Mais c’est désastreux, terrible pour l’image de l’athlétisme, une des premières fédérations à avoir mis en place un suivi, le passeport biologique… Les efforts de dix-douze années sont dénaturés par ces compromissions. On veut maintenant savoir toute la vérité. Est-ce que ça touche d’autres pays ? Este que d’autres sports sont touchés en Russie ?
Quand on voit que ce dispositif touchait laboratoire, fédération, agence avec des interventions politiques, on peut imaginer que l’athlétisme n’est pas le seul touché. Le challenge est difficile pour Sebastian Coe. Il faut tout mettre à plat et profiter de cette épreuve pour restructurer l’organisation de la fédération internationale et faire faire des audits sur l’ensemble des pays concernés avec l’aide de l’AMA. Une mission a été nommée en Russie. Il faut qu’elle obtienne des garanties sur l’intégrité des invididus, des entraîneurs, des directeurs de labo… Il faut aussi mettre en place des procédures de contrôle afin d’éviter que ce type de système puisse se reproduire.»
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