XALIMANEWS: L’annonce de l’éviction de Vahid Halilhodzic à la tête de l’équipe nationale du Japon a été une grande surprise dans le milieu du foot, surtout à presque deux mois de la coupe du monde. Mais ce matin, la presse semble découvrir les raisons du limogeage du technicien franco-bosniaque. Selon France Football, son sort s’est joué samedi dernier lors d’une discussion avec le président de la fédération japonaise (JFA) Kozo Tashima. Ce dernier lui a signifié qu’il mettait fin à son mandat avec effet immédiat. La raison invoquée ? La communication avec les joueurs se serait dégradée lors du dernier rassemblement, au mois de mars, où les « Samourai Blue » ont fait match nul contre le Mali (1-1) avant de s’incliner devant l’Ukraine (1-2). Il semble que quelques éléments expérimentés et influents, comme Honda, Okazaki ou Kagawa, dont les performances étaient jugées insuffisantes par Halilhodzic, se soient plaints de leur sort. Du côté de Tokyo, on évoque également les pressions de certains sponsors qui vivaient mal la mise à l’écart de leurs joueurs sous contrat.
Selon ses proches, le technicien serait sous le choc de cette annonce à laquelle il ne s’attendait pas du tout. Vahid Halilhodzic a aussitôt regagné la France et son domicile près de Lille. Il refuse de s’exprimer pour l’instant, mais ses proches le décrivent abasourdi par la tournure des événements. Alors que le Japon avait terminé en tête du dernier tour de qualification de la zone Asie avec la meilleure attaque et la meilleure défense, et que l’entraîneur franco-bosniaque avait mis au point tous les détails de la préparation, l’aventure s’arrête brutalement, à deux mois de l’ouverture de la Coupe du monde. Selon nos informations, aucun accord financier n’a été négocié suite à la rupture de contrat. Vahid Halilhodzic, dont le contrat prenait fin après la Coupe du monde, entend bien faire valoir ses droits et le préjudice qu’il a subi. Son adjoint Jacky Bonnevay et le préparateur physique Cyril Moine ont également été relevés de leurs fonctions.