L’écriture de l’Histoire générale du Sénégal n’est pas encore achevée, mais que d’histoires.
Après la communauté niassène, la famille Ndiéguène, c’est au tour des Lébous de se faire entendre. Leur histoire n’est pas encore contée mais le Jaraaf Youssou NDOYE tient quand même à avertir. Car, n’ayant aucunement confiance en « Iba Der et sa commission qui ont appris l’histoire telle qu’elle leur a été enseignée par les Toubabs », il craint que « l’histoire de la communauté lébou ne soit tronquée».
Menaçant de porter plainte si cela arrivait, le Jaraaf renseigne avoir « personnellement saisi Abdoulaye Matar DIOP, il y a trois jours, pour l’inviter solennellement à mettre en garde Iba Der THIAM ».
Le chef coutumier reproche à la commission chargée de la rédaction de l’ouvrage Histoire générale du Sénégal d’avoir failli sur la méthode. « S’ils disent avoir mené des recherches, ils l’ont fait en français, la langue du colon. Il faut en tirer les conclusions », estime-t-il dans les colonnes de L’Observateur.
« Si chacun pense que son ethnie a été reléguée au second rang, forcément les gens vont se braquer. Et ça, ce n’est pas bon pour la paix au Sénégal que nous devons tous préserver. En lieu et place de forger l’unité, cette Histoire générale du Sénégal risque d’éloigner les uns des autres. Alors, faisons très attention ! », avertit-il.
WALFNet
Les gens qui ont écrit notre histoire sont excellents et à féliciter pour le travail titanesque abattu et à abattre. Ce sont nos esprits et nos leçons du commun vouloir de vie commune que nous devrions parfaire L’intérêt général doit l’emporter sur les intérêts particuliers,le sectarisme et l’ethnicisme