« Pour le Premier secrétaire du Bloc des centristes gaïndés (Bcg), compte tenu de son âge, le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, devrait renoncer à sa candidature pour la prochaine Présidentielle. Autrement, Jean-Paul Dias suggère un recours à son empêchement à travers une pression internationale comme ce fut le cas en Guinée et au Niger », informent nos confrères du journal le quotidien.
En plus pour le Premier secrétaire du Bloc des centristes gaïndés (Bcg), au regard «de la décence, de la sagesse, du raisonnable, de l’intérêt supérieur du pays, la candidature de Me Wade en 2012, alors qu’il aura plus de 90 ans en âge effectif, n’est pas acceptable, surtout pour un mandat de 7 (sept) ans».
«Déjà, dans les faits, Wade, le plus vieux chef d’Etat du monde et cela peut être source d’instabilité et de grand danger car ce sont d’autres qui continueraient à le manipuler et à tirer les ficelles et parce que la dévolution monarchique du pouvoir qu’elle préfigurerait ouvrirait une ère de troubles inévitables». Pour toutes ces raisons, M. Dias invite le Président Wade à un sursaut patriotique de paix en renonçant solennellement à toute candidature. A défaut, «le Bcg est disposé à engager avec tous les patriotes décidés, les démarches internationales utiles à l’empêchement politique de la candidature de Wade», prévient le leader des centristes.
«Si l’état des textes était clair, il n’y aurait pas eu de débat. S’il y a débat, c’est parce que les articles concernés de la Constitution ne sont pas clairs dans leur rédaction, en 2001, appartenaient, pour l’essentiel, à des formations politiques alliées à Wade et qui ont volontairement taillé un costume sur mesure au vainqueur de l’an 2000, maintenant que ces personnes sont dans une relation conflictuelle avec le Président, elles tentent d’avoir recours à leur travail techniquement insuffisant car mal fait pour rejeter l’éventuelle candidature de Wade».
Et Abdou Diouf cité ces temps dans un éventuel soutien à Lamine Diack pour 2012 et qui est aussi candidat pour un troisième mandat à l’OIF, n’est pas épargné par M. Diaz. «Le rôle de Diouf aurait dû être de rentrer au pays et, grâce à ses moyens financiers personnels et familiaux ainsi qu’à ses relations personnelles, d’investir pour créer des emplois plutôt que de tenter de rempiler pour une sinécure où tout le monde est d’accord qu’il n’a rien fait avancer dans la défense et la promotion de la langue française dans le monde».
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