Les ministres apéristes n’oublieront jamais leur journée de samedi dernier à Fatick, lors du lancement officiel des activités de la Convergence régionale des cadres républicains. Ils ont été bombardés de pierres par des jeunes militants apéristes très remontés contre certains responsables de leur parti qui les auraient ignorés depuis qu’ils ont accédé à des postes de responsabilité au sein du gouvernement. Selon l’As, ces jeunes qui tenaient à faire échouer la manifestation ont envahi l’enceinte avant de déclencher une bagarre générale et une pluie de pierres.
Ce qui a irrité les responsables de l’Apr. « On ne saurait passer sous silence ce qui s’est passé ici. Quelles qu’en soient les raisons, ce comportement est inacceptable. Certains pensent que les responsables doivent être élus pour distribuer à tout bout de champ des emplois. Des gens sont morts, d’autres sont blessés pour que Macky Sall accède au pouvoir. Et ces gens ne les connaissent même pas. Ce que nous devons à ces gens, c’est un Sénégal fier, un Sénégal de justice, de paix », a soutenu le ministre Thierno Alassane Sall. A son avis, c’est inacceptable que pour des valeurs que nous avons tous défendues, on prenne des coups à Fatick. « S’ils ont des griefs, on peut leur donner la parole. Ils ont failli, on doit les punir. Si on accepte que des bandits se comportent comme ça à chaque fois, nous aurons failli en tant que parti », a-t-il indiqué.
Et cet obscur multimilliardaire, aux commandes de la république ?
Jet de pierres contre les ministres de Macky Sall à Fatick: Thierno Alassane Sall veut des sanctions. Au nom de la liberté d’expression inscrite dans la constitution, les fatickois, qui n’ont que leurs voix pour désavouer un président de la république, foulant du pied sa parole donnée, doivent-ils être nécessairement sanctionnés ? C’est la preuve matérielle des faits d’un totalitarisme au culot incommensurable, qui ne souffre d’aucune ambigüité. Un peu de retenue, d’humilité ! Porter le nom de ce que l’on ne veut pas prononcer, autorise tout, maintenant, dans ce pays inintelligible.
La douane se constitue partie civile dans l’affaire Aliou Aïdara Sylla. Elle se cale sur le politiquement incapable, à la seule fin de bénéficier de galons supplémentaires indus par l’entregent du juge et partie. Pour autant, cette même douane s’est-elle portée partie civile dans l’affaire du premier ministre, Abdoul Mbaye, accusé de blanchiment d’argent dans l’affaire Hissène Habré ? Bonne gouvernance transparente, sobre et vertueuse !
L’arrogance attentatoire des grosses cylindrées luxueuses : une césure avec la rhétorique médiatico-politique.
En Europe, lors des ventes aux enchères, tenez-vous bien, un seul tableau d’art peut coûter la bagatelle de 18 millions d’euros ! Une broutille pour certains d’entre eux. Parmi les clients bien dorés, à la poche élastique, y figurent au premier plan, les éternels acquéreurs du continent noir, qui sont exclusivement des fils de chef d’Etat- « des fils de chef », là où l’argent du pétrole coule à flot, sans que les populations lassées et laissées pour compte, ne voient la couleur de l’or noir. Pour les vendeurs impénitents de la surenchère, point n’est besoin de s’inquiéter outre mesure. Point de blanchiment d’argent.
On n’y pense pas. La confiance règne. Dans le meilleur des cas, on dénonce, mais on encaisse quand même. Le chantier avec la traque des biens mal acquis n’est qu’une ruse. Le reportage effrayant de france3 sur les biens mal acquis nous donne la mesure d’une hypocrisie totale sur cette question. Ceux qui encaissent l’argent largement détournés, ne s’inquiètent nullement outre mesure. Ce sont les mêmes qui dénoncent les pratiques douteuses et qui encaissent l’argent sale. Un scandale monstrueux ! Le comble, c’est qu’une certaine respectabilité de marchands d’art, y tirent son épingle de la comédie, financent une partie du bénéfice sur la recherche médicale. On sait que ce financement sera déductible d’impôt. Quand l’hypocrisie nous tient ! Alors qu’à l’inverse, ici, pour une broutille, on en fait tout un spectacle assourdissant sur l’affaire Aliou Aïdara Sylla, présumé coupable de blanchiment d’argent, d’escroquerie, association de malfaiteurs. Apparemment, les africains présumés coupables ne sont pas logés dans le même registre que les autres.
Pourquoi, alors pourrait-on payer sur place un tableau d’art avec un montant de 18 millions d’euros ? Que représentent 2,5 milliardaires de francs CFA par rapport à 18 millions d’euros ? A moins que la justice n’y voie rien d’autre que de l’argent sale, sans apporter la moindre preuve matérielle. Il n’y a pas photo. L’asymétrie du discours médiatico-politique contraste parfaitement avec les marchands qui se nourrissent sur l’épaule des biens mal acquis.
A quoi sert de faire tout un remue-ménage, si on ne prend pas en compte, en aval comme en amont, ceux qui encaissent l’argent sale, qu’il faut nécessairement traduire dans les tribunaux, en les traitant tout simplement de machines à laver des biens mal acquis ? En réalité, les biens mal acquis ne doivent servir exclusivement que les intérêts extérieurs. Pendant ce temps, le maquilleur s’en sert politiquement pour se faire une sainteté imaginaire, à dessein de renouveler un mandat hypothétique, sous la bienveillance apparente de pyromanes convertis en pompiers de service. Voilà un monde à la renverse !
Et cet obscur multimilliardaire, aux commandes de la république ?
Le combat continue !
Ahmadou Diop
Thierno Alassane Sall est tout sauf politique. Politicien peut etre et dipolome certainement d’une universite quelconque,mais loin des realites de la conception senegalaise de la poltique.Et poutant, purs produits des environs de « Diaka-Toucouleurs » a Grand Thies, son voisin immediat Cheikh Kante et lui auraient pu etuffer cette fronde,s’ils avaient agi en adior-adior qui est une recette du terroir,mais Napoleon ne disait-il pas « Bon Dieu que les hommes de letrres sont betes «