XALIMANEWS-Selon des informations rapportées par Dakaractu, Zine Ben Yahmed, administratrice de Jeune Afrique, a envoye? une lettre a? plusieurs structures « afin d’ouvrir les vannes financie?res en attendant d’avoir la fameuse lettre-recommandation de Me El Hadj Oumar Youm, Directeur de cabinet du Pre?sident ».
« Madame, Monsieur, Jeune Afrique est heureux de mettre le Se?ne?gal a? l’honneur le 24 septembre 2017 en publiant notre tant attendu « GRAND DOSSIER SE?NE?GAL ». L’objectif de cette e?dition sera d’informer a? travers des chiffres cle?s, des interviews, reportages, portraits d’entreprises et institutions en pointe, les 600 000 fide?les lecteurs hebdomadaires africains et internationaux de la stabilite? politique, du potentiel e?conomique et du dynamisme du Se?ne?gal », lit-on sur la missive d’après nos confrères.
Et de poursuivre : « Attention, nous bouclons cette e?dition prochainement. Etant la nouvelle repre?sentante du Groupe Jeune Afrique pour le Se?ne?gal et actuellement a? Dakar, je serai tre?s heureuse de vous rencontrer et ainsi vous pre?senter toutes nos opportunite?s de collaboration. Dans l’attente d’une date de rencontre qui vous serait favorable, veuillez recevoir chers partenaires mes meilleures salutations ».
J.A. ne recherche que des sous et si on les paye, ils vont décrire un Sénégal clean, en plein essor comme la Malaisie. On en arriverait même à croire que notre pays talonnerait le Japon.
Nos dirigeants ont ce vice rédhibitoire de nous assommer avec des taux de croissance en progression alors que nous savons tous que les fruits de cette croissance ne restent pas au Sénégal, ils ne sont pas réinvestis, ils prennent le chemin des comptes bancaires de actionnaires hors du pays.
On nous bombarde de « PSE » du lever au coucher du soleil alors que tout est concentré à Diamniadio, la gorge de la macrocéphale Dakar. Le crane ne peut plus supporter quelque chose et on engorge le cou.
On ne peut faire le bonheur des gens sans eux, le « PSE » est une notion fourre-tout aux contours flous que les populations ignorent.
Pire, l’élan pour l développement doit être partagé, or la perception que les citoyens ont du pays qu’il n’avance pas, personne n’est optimiste.
Encore une fois, les leçons de Sankara restent toujours d’actualité, quand il y a transparence, bonne gouvernance et équité, les populations adhérent et prennent à bras le corps tout programme cohérent initié par l’Etat.