XALIMANEWS: Le président américain a promis une réduction de 50% des émissions de gaz à effet de serre (GES), d’ici à l’horizon 2030, par rapport aux niveaux de 2005.
Joe Biden s’exprimait, jeudi, lors d’un sommet virtuel sur le climat auquel ont pris part Xi Jinping (Chine) Vladimir Poutine (Russie) et Emmanuel Macron (France), entre autres dirigeants du monde.
Il a invité ’’les principaux pollueurs du monde’’, à relever leurs ambitions dans la lutte contre le réchauffement climatique.
M. Biden a ouvert, un sommet virtuel de deux jours sur le climat, qui marque le grand retour des Etats-Unis sur l’accord de Paris, à huit mois de la COP 26 prévues à Glasgow.
Il s’agit aussi de pousser les 196 pays signataires de l’Accord de Paris de 2015, à prendre des engagements plus marqués pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).
Pour lui, ’’c’est une première étape du chemin que nous allons parcourir ensemble, si Dieu le veut, tous ensemble, jusqu’à Glasgow en novembre et à la conférence des Nations unis sur le changement climatique afin de mettre notre monde sur la voie d’un avenir sûr’’.
Biden avait promis que, dès les 100 premiers jours de son mandat, il tiendrait un sommet international autour des questions de climat et de biodiversité, une action pour marquer le retour de son pays dans l’Accord de Paris.
Pour le président du Comité national changement climatique au Sénégal (COMNACC), Libasse Bâ, ’’il n’y a rien de nouveau du côté des engagements’’.
’’L’enjeu principal, c’est le renouvellement des engagements. L’Europe s’était engagée à réduire à hauteur de 55% par rapport à 1990-2050’’, a t-il dit.
’’Là, les Etats Unis viennent pour un objectif de diminution de 55% par rapport à 2005. De part et d’autre, c’est la même valeur d’émissions’’, a souligné l’expert en climat.
Pour lui, ’’c’est juste une réaffirmation des engagements existants et un retour des Etats-Unis que le monde du climat salue car étant un acteur majeur’’.
Dans le même sillage de réduction des émissions, le Brésil, l’Inde, la Chine et les pays de l’Union européenne ont également renouvelé leurs engagements, a-t-il indiqué.
Toutefois, a-t-il noté, ’’l’engagement de mettre 100 milliards de dollars par an doit mis en œuvre’’.
’’Ils doivent aller vers un respect des engagements des pays développés, des 100 milliards de dollars promis chaque année, à mobiliser, pour soutenir les pays vulnérables à dérouler des actions d’adaptation et d’atténuation contre le réchauffement climatique’’, a plaidé le président du COMNACC.
’’Ce que nous attendons aujourd’hui, c’est une action. Débloquer les 100 milliards pour les pays en développement afin qu’ils puissent développer leurs projets contribuant à la lutte contre le réchauffement’’, a insisté Libasse Bâ.