En tant que jeune journaliste, je me sens plus concerné par la précarité des reporters que par les revendications des patrons de presse.
Je pense qu’ils sont plus préoccupés par la sauvegarde de leurs affaires que par l’amélioration des conditions de travail des reporters.Nos employeurs J’espere de tout coeur que vous allez vous relevez, vous reinventer et sortir de cette crise mais après n’oubliez pas que :
Vous n’avez pas le droit de prélever les impôts sur nos revenus sans les reverser au fisc.Vous n’avez pas le droit de nous priver de retraite en négligeant nos cotisations sociales.
Vous n’avez pas le droit de nous faire payer vos erreurs.
Nous aussi avons le droit de prétendre à une vie décente, une retraite paisible, un accès à l’IPM, une maison, une voiture
Courage à ceux d’entre nous qui traversent des difficultés financières depuis plusieurs mois, années et qui malgré tout se tuent à la tâche nuit et jour.
Vivement l’amélioration des conditions de travail et de vie des journalistes, la sauvegarde de notre dignité professionnelle.
Aissata Ndiathie Fall, journaliste à Emedia.