Julian Assange a appelé vendredi le Royaume-Uni et la Suède à « appliquer » la décision du comité de l’ONU qui a jugé sa détention arbitraire et demandé sa libération.
Apparaissant lors d’une vidéo-conférence à Londres, le fondateur de Wikileaks a déclaré: « il revient maintenant à la Suède et au Royaume-Uni d’appliquer le verdict » du comité, qui est selon lui « une décision majeure ».
Assange est réfugié depuis juin 2012 dans l’ambassade d’Équateur à Londres, de crainte d’être extradé vers la Suède où il est accusé de viol.
Un comité de l’ONU a appelé vendredi à mettre fin à sa « détention arbitraire », une demande immédiatement rejetée par Londres et Stockholm.
Conférence de presse sur écran géant
M. Assange est apparu sur un écran géant lors d’une conférence de presse organisée par ses avocats.
« Victoire significative »
Il a salué « une victoire significative qui m’a fait sourire » et affirmé que la décision de l’ONU était « légalement contraignante ».
L’avocat Baltasar Garzon a pour sa part estimé qu’il s’agissait de « l’un des jugements les plus forts prononcés » par ce comité.
Une décision « indirectement contraignante »
Selon un porte-parole de l’ONU, Xabier Celaya, interrogé par l’AFP, « la décision en elle-même n’est pas contraignante, mais elle l’est de façon indirecte ». Les États « n’ont pas d’obligations à l’égard du groupe de travail, mais ils en ont à l’égard des conventions (..) ils sont liés par leurs propres lois et leurs engagements propres (..) c’est pourquoi la décision est indirectement contraignante », a-t-il souligné.
7sur7.be