Kaolack, chef-lieu de la région qui porte son nom, capitale du bassin arachidier, qui jadis faisait la fierté de tous les Saloum Saloum, ressemble aujourd’hui à un tas d’ordures, envahi en grande partie, par les rats les cafards les mouches et les moustiques.
Quelle désolation et quelle honte pour les dirigeants de cette ville. Ce haut lieu de l’islam, qui reçoit des fidèles venant du monde entier (France, USA, Nigeria, Cameroun, Cote d’Ivoire, Benin) offre l’image d’un vaste dépotoir.
Ce vieux port fluvial occupe cependant, une position importante dans l’économie du Sénégal.
En plus de son potentiel agropastoral, il constitue un carrefour de communication et d’échange entre la capitale, les régions du sud et de l’est.
Par la route, il est un point de passage obligé entre le Senegal et les pays voisins (Gambie, Mali, Guinée, Guinée Bissau).
Cette position stratégique a favorisé une migration importante en plus d’un développement rapide et incontrôlé de la ville. Ce qui a aussi entrainé de nombreux problèmes liés à l’urbanisme et à l’assainissement.
Mais ce qu’il faut surtout retenir, c’est le manque de vision et de volonté des autorités communales, pour trouver une solution définitive à ces problèmes qui perdurent.
L’insalubrité de la ville de Kaolack ne semble point les préoccuper. C’est le cadet de leurs soucis.
Du coup et malgré les multiples complaintes des populations locales, la saleté gagne chaque jour du terrain et Kaolack s’enfonce de plus en plus dans la misère.
Pendant l’hivernage certains quartiers sont totalement occupés par les eaux de pluie, qui mélangées au contenu des fosses septiques dégagent une odeur pestilentielle à faire vomir.
Les populations pataugent dans ces eaux sales qui favorisent la prolifération des microbes, vecteurs de beaucoup de maladies (maladies diarrhéiques, paludisme et autres).
Envahi par des déchets de toute nature, agressé par les mouches et les moustiques l’espace vital des kaolackois est devenu invivable.
En 2017 on nous annonçait que le projet d’assainissement financé par la BAOD et l’Etat du Sénégal allait résoudre tous les problèmes d’évacuation d’eaux et d’enlèvement des ordures ; Mais nous constatons à ce jour (Janvier 2020) que Kaolack demeure encore la capitale de la saleté.
Je suis certain que s’il y avait une compétition des villes les plus sales du monde, Kaolack prendrait la première place.
Le problème de L’insalubrité de la ville de Kaolack est d’une importance capitale, qui ne peut être réglé par des séances périodiques de set-setal. Même s’il faut reconnaitre l’importance de l’implication et de la responsabilisation des populations.
C’est en mettant en place une politique cohérente, et inclusive, des moyens humains et financiers appropriés, que nous parviendrons à résoudre ce problème.
Pour être une commune émergente dans un Sénégal émergent, Kaolack doit d’abord sortir de son tas d’ordure, et devenir une cite propre, accueillante, ou il fait bon vivre.
MODY DIOUF
S’il vous plait il ne faut pas utiliser Kaolack pour atteindre vos cibles « politiciens ». Il ya beaucoup de ville plus sales que KK au Senegal. Au fait, il n’y a pas de ville propre au Senegal.
Arretez cette conjugaison please. Kaolack n’est pas la ville la plus sales au Senegal. Look around.
Cela etant dit je dirai oui les dirigeants sont incapables.