Senghor avait traité Kadhafi de «poète», parce que ce dernier voulait changer le monde à sa guise. Ceci, sans tenir compte de certaines contingences inhérentes à l’évolution du monde actuel, grisé peut- être qu’il était par sa fortune.
Sous le ciel sénégalais, deux marabouts férus de politique et businessmen attitrés s’emploient à tirer des plans sur la comète, en obéissant qu’à leur instinct incoercible.
L’un rêve d’être locataire au Palais de l’avenue qui porte le nom du premier président du Sénégal, Léopold Sédar Senghor, l’autre voudrait contrôler l’Assemblée nationale. Si rêver est permis, la concrétisation de ses pulsions illusoires est une autre paire de manche.
Ce qui est surtout notable, c’est qu’ils sont zappés par gorgui Wade dont ils sont les souteneurs fluctuants. Mais à quoi leur servent leurs «Kourouss» (chapelets), eux qu
Kara – Ameth Khalifa Niasse: La guerre des marabouts
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