Après plusieurs semaines de mutisme, Kara Mbodj a enfin brisé le silence. Le défenseur sénégalais d’Anderlecht s’est exprimé sur son transfert avorté à Leicester, sa relation orageuse avec une partie du public et ses ambitions pour l’année prochaine. « King Kara » ne mâche pas ses mots dans Het Laatste Nieuws. Extraits choisis.
Le titre avec Anderlecht. « Le titre peut-il encore nous échapper? Tout peut aller vite en football. N’oubliez pas qu’il reste encore six journées. Il faut rester les pieds sur terre et rester concentrés pour terminer en beauté cette saison. J’ai deux objectifs. Un: le titre. Deux: ça je vous le dirai en fin de saison. (…) Je veux d’abord être champion et puis partir dans un plus grand club ».
Son transfert avorté à Leicester. « Tout le monde sait que Leicester m’a fait une offre et qu’il me voulait à 100%. Ils étaient même prêts à envoyer leur staff médical à la CAN au Gabon mais les choses ne se sont pas passées comme ça. En tant que joueur professionnel, je me dois d’oublier tout ça et de me concentrer sur mon job. La vie est ainsi faite: passer à autre chose et aller de l’avant. Anderlecht a cru que j’allais aller au clash mais je suis revenu comme prévu et j’ai repris les entraînements ».
Les critiques. « Ça fait partie du foot. Si vous êtes vendu à un prix élevé et que vous ne répondez pas aux attentes, c’est normal qu’il y ait des critiques. En tant que joueur, ça m’a rendu plus fort. Mais certaines personnes ont visé l’homme. (…) J’ai l’impression qu’on me traite de manière différente, avec moins de respect ».
Les fans. « Quand m’avez-vous vu saluer les supporters pour la dernière fois? A la fin de la saison, je donnerai mon opinion et j’utiliserai d’autres mots. (…) C’est juste pour vous dire comme ça fait mal de se faire traiter de ‘singe’. Je n’invente rien. J’ai gardé tous ces messages sur mon gsm. Je ne peux pas oublier. (…) Je n’aime pas utiliser le mot racisme. Il n’y a que quelques personnes comme ça. Certains m’ont même dit de retourner chez moi avec ma famille. C’est très blessant. L’année passée, je n’avais parfois même pas envie de sortir de chez moi. Alors, quand ils vous demandent d’aller les saluer… ll y a des fans qui encouragent toujours l’équipe mais une partie du public siffle certains joueurs, et pas d’autres. Si on joue mal, qu’ils sifflent l’équipe entière et qu’ils ne visent pas un joueur ».
avec une coiffure pareille, on peut le comprendre.
Vous n’avez pas une chevelure abondante, rien qu’une touffe de laine qui pousse d’1 cm par semestre, et vous faites des rastas. On dirait un « teegne » de portefaix.