Un étudiant de l’Ecole Normale Supérieure qui souffre de troubles mentaux, à la suite d’un surmenage, ceinture noire 4e Dan de Karaté, a semé la terreur à la police du Point E, ce mardi vers 14 heures. Sur place, il a malmené presque tout le personnel présent ainsi que des policiers venus des postes de police de Hlm et de Grand-Dakar. N’eut-été de bonnes volontés venus prêter mainforte, cet étudiant ne serait pas maîtrisé.
Les faits se sont déroulés mardi, vers 14 heures. Paul Sarr, un étudiant à l’Ecole normale supérieure, expert en arts martiaux, ceinture noire de Karaté, 4e Dan, s’est échappé de l’hôpital de Fann où il avait rendez-vous avec son psychiatre qui le suit. Lamine était alors accompagné de son frère, un officier de l’Armée.
profitant d’un moment d’inattention de son frère, il réussit à sortir de l’hôpital, avant de se rendre au commissariat du Point E pour, dit-il, pour déposer une plainte contre on ne sait qui d’ailleurs.
Selon des témoins, il va trouver sur place, le chef de poste qui, ne sachant pas qu’il a affaire à un malade mental, lui demande d’aller d’abord rédiger d’abord sa plainte. Paul Sarr s’énerve alors et commence à l’abreuver d’injures. Non content de cela, il prend le chef de poste au collet et lui envoie un terrible coup de poing. Le secrétaire du commissaire et un autre policier accourent pour lui prêter main forte. Ce sera, à leur tour, pour recevoir des coups de poings et de pieds.
Ayant une parfaite maîtrise des techniques des arts martiaux, le karatéka fou tient en respect les policiers. Le commissaire est absent des lieux, et aucun élément de la brigade de recherches et d’interpellation n’est sur place. Face à cette situation, l’adjointe au commissaire appelle ses collèges des postes de police de Hlm et de Grand-Dakar en renfort.
Lorsque ces policiers arrive au commissariat du Point E, Paul avait fini de blesser le chef de poste au bras et à la jambe et avait même déjà quitté le commissariat pour continuer sa route.
Rattrapé par les renforts, il va aussi leur tenir tête. Les policiers, surpris par une telle résistance, peinent ainsi à le maîtriser.
C’est finalement avec le renfort de bonnes volontés, que Paul est ainsi encerclé avant d’être maîtrisé. Il est alors menotté et conduit au commissariat du Point E, où il va être mis en cellule.
C’est son frère, officier de l’armée qui va le sortir des griffes des policiers, grâce à des documents attestant de son statut de personnes ne jouissant pas de toutes ses facultés mentales. Il est ainsi libéré. Sous bonne escorte, Paul est finalement reconduit à l’hôpital et confié à son médecin traitant.
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