Le Président Wade nous a habitués à chacune de ses sorties médiatiques de nous parler des compétences de son fils, Karim Wade. La dernière remonte au samedi dernier à Montreux en Suisse où il a déclaré que personne ne conteste les compétences de son fils. Les faits semblent démentir le président de la République.
Par Mamadou DIALLO
«Il est financier, il est banquier ; il réussit très bien les tâches que je lui ai confiées à cause de ses compétences que personne ne conteste. (…) S’il est compétent, il faut qu’il le prouve», soutenait Abdoulaye Wade au cours d’une conférence de presse en marge du 13e sommet de la Francophonie à Montreux en Suisse. En soutenant ces propos, Me Wade a, certainement, oublié que son pays, le Sénégal, fait partie d’un «village planétaire» au sein duquel tout ce qui se passe est connu même dans les coins les plus reculés. Le Président a osé même dire que personne ne conteste les compétences de son fils. Les Sénégalais qui l’ont écouté samedi dernier ne peuvent qu’être surpris. Des contestations, son fils en a toujours fait l’objet. Il suffit juste de voir les critiques sévères de l’opposition, de certains observateurs de la vie politique sénégalaise, des Sénégalais tout court, pour s’en rendre compte. La toute récente nomination de Karim Wade au département de l’Energie au détriment de Samuel Sarr, limogé, avait pourtant soulevé des contestations dans le milieu politique. D’ailleurs, l’Alliance des forces de progrès (Afp), dirigée par Moustapha Niass jugeait «les compétences trop étendues sur les épaules» du fils du Président pour que son père lui confie le secteur de l’Energie. En effet, depuis qu’il avait nommé son fils à la tête de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci), le Président Wade ne tarit pas d’éloges à l’endroit de son fils. Il crie à la moindre occasion que Karim est compétent. Mais, Wade fils ne semble être, selon beaucoup de Sénégalais, compétent que sous le règne de son papa. Dans tous les cas, il s’avère au regard des faits et des contestations, que le «balèze» ministre d’Etat n’est pas si compétent. Plus de deux ans après la tenue au Sénégal du sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) pour lequel il avait disposé d’un budget d’environ 436 milliards de francs Cfa, les travaux peinent toujours à finir. En guise d’exemple, il y a le tunnel de Soumbédioune qui a coûté des milliards au contribuable sénégalais et qui est en réfection permanente du fait de l’eau qui suinte de part et d’autre de cet ouvrage, après chaque pluie diluvienne. D’ailleurs, le journaliste-écrivain, Abdou Latif Coulibaly avait écrit un livre-document dans lequel il met à nu la gestion de Karim Wade à l’Anoci. Même le président de l’Ordre des architectes du Sénégal, Ousseynou Faye s’en était pris à Karim Wade au temps où il pilotait l’Anoci. Pour M. Faye, qui a accordé un entretien le weekend dernier au journal Le Quotidien, M. Wade avait facturé le kilomètre de route, qui coûte 100 à 200 millions de nos francs, à 5 milliards de francs Cfa.
QUELQUES PREUVES
La plus grande preuve de contestation des compétences de Karim Wade par les Sénégalais peut être située même dans l’histoire politique très récente du Sénégal. Le 19 mars 2009, alors qu’il voulait prendre les rênes de la mairie, les Dakarois lui ont tout simplement signifié qu’ils remettent en cause ses compétences, ici politiques. Il faut préciser aussi que Karim Wade est aujourd’hui contesté par certains des plus proches collaborateurs de Wade au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds). Ces derniers craignent, comme bon nombre de Sénégalais, les dérives monarchiques, eux qui n’ont pas vu en quoi Karim Wade est plus méritant, plus compétent que les Libéraux qui ont toujours lutté auprès de son père, pendant les années de braise sous l’opposition. Même si le président de la République a tenu à soutenir, samedi dernier à Montreux, qu’«on n’en est pas à la dérive monarchique», les actes qu’il pose tous les jours prouvent le contraire. Ce qui amène plusieurs analystes et hommes politiques à soupçonner Wade de vouloir se réélire en 2012 pour ensuite passer le témoin à son fils.
Le délai de livraison de l’Aéroport international Blaise Diagne pour des raisons, entre autres, liées à des retards de paiement ou à des travaux sur la piste, risque d’accuser un retard. Sans compter les réserves sérieuses émises quant à la transparence du montage financier, comme l’avait fait remarquer le colonel Oumar Ndiaye dans son Blog et dans une lettre ouverte. Le 16 juin 2010, L’Observateur en faisait état, tout en révélant que Daport, la filiale qui devait gérer l’Aéroport international Blaise Diagne, veut mettre la main sur l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, à cause du retard noté dans la livraison.
Qui ne se rappelle pas des conditions obscures de l’attribution au Gie Zam-Zam du transport des pèlerins sénégalais à la Mecque et des mésaventures vécues par ces pèlerins à bord d’un vieux Dc10 de la compagnie Europa ; cela au détriment de Air Sénégal ?
Ce qu’il faut dire,c’est que Karim Wade est l’homme le plus deteste du Senegal.Son conseiller Cheikh Diallo dit qu’il est le seneglais le plus insulte.Normal quand on regarde les senegalais depuis le fauteuil de son pere,et des appartements de sa maman.Karim Wade est bien le fils d’un president d’un pays africain.Rien de plus,et ca veut tout dire.Son pere a le droit de lui trouver toutes les qualites qu’il veut,on dira seulement que c’est un pere qui parle de son fils.Mais,ce clan tient au souffle de ce Vieux President.Un jour viendra ou,ce clan Wade,comptera ses amis.Ce jour prochain,on saura bien ce que ce competent a fait de bon et de mauvais.la personne qui remplacera Wade ne pourra en aucun cas soustraire ce clan a la justice,au risque de subir les foudres des populations.Nous voulons dire avec le depart de Wade,plus jamais cela au Senegal,et on devrait commencer par interdire a tout senegalais,marie a une etrangere,de se presenter a un quelconque poste electif.c’est un probleme d’objectivite.On peut pas avoir 2 nationalites differentes au sommet de notre Etat.