Partout où le droit a été dit, l’ex-ministre d’Etat en est sorti victorieux. Toutes les juridictions du
monde comportant des magistrats indépendants et incorruptibles ont innocenté Wade-fils. De la
CEDEAO au tribunal de Monaco en passant par le comité des droits de l’homme des nations-unies.
Tous ont reconnu à l’unanimité que Karim Wade, est victime d’une machination politique orchestrée
par des magistrats à deux balles. Preuve de plus, le tribunal de grande instance de Monaco vient
d’infliger une énième humiliation au piètre triumvir, Antoine Félix Diome, non moins représentant de
l’Etat du Sénégal suite à sa demande formulée en 2015 réclamant la saisie de ces 24 comptes
bancaires.
A titre de rappel, la CREI pour servir une seconde mise en demeure à Karim Wade avait recyclé cette
charge pourtant incluse dans la première mise en demeure et qui ne devait en aucun cas dépasser 06
mois. C’est donc pour prolonger sa détention arbitraire qu’ils avaient fait croire aux Sénégalais que
‘’99 milliards de FCFA appartenant à Wade-fils furent découverts à la Julius Baer Bank de Monaco.’’
Sur la forme, on note d’abord qu’il y eut deux mises en demeure pour la même charge. De plus, la
CREI s’est basée sur ce papier hygiénique utilisé par ces magistrats instrumentalisés pour le lui servir
une seconde fois sans aucune enquête préliminaire violant du coup l’article du 10 de la loi du 10
juillet 1981 qui stipule que ‘’la durée de l’instruction préparatoire ne peut dépasser 6 mois à compter
de la saisine de la commission d’instruction.’’ De ce point de vue, rien que pour cette seconde mise
en demeure, la CREI eut doublement violé les dispositions légales en vigueur au Sénégal.
Dans le fond, ces magistrats instrumentalisés faisaient croire à l’opinion que, de 2002 à 2013, 99
milliards de FCFA ont transité sur ces 24 comptes dont les 23 appartiennent pourtant à des tiers
Sénégalais. De tous ces 24 comptes, un seul appartenait à Karim Wade. Et dans ce compte le
montant, provenant d’un don de l’Etat du royaume d’Arabie-Saoudite, s’élevait à 1,3 milliard de
FCFA. Il n’avait enregistré depuis son ouverture, le 09 juillet 2003, le moindre mouvement. A cette
époque, Karim Wade n’occupait aucune fonction étatique. Ce qui revient à dire qu’avant même son
entrée dans le gouvernement, Karim Wade, de par son portefeuille relationnel, était un homme
d’affaires très connu sur la scène internationale.
La CREI a voulu ainsi embarquer le tribunal de Monaco dans son cirque judiciaire en voulant imputer
la transaction des 23 autres comptes (97,7 milliards de FCFA) à Karim Wade. Ce qui explique
l’ordonnance de ce soit disant magistrat dénommé, Antoine Diome, à qui il ne manque que de
prendre la carte de l’APR et de rallier officiellement les prairies marron-beige puisqu’officieusement il
est plus qu’un apériste.
Fort heureusement, chaque jour qui passe nous réconforte dans nos principes. Comme quoi quelque
soit la longueur de la nuit, la lumière du soleil finira toujours par apparaitre. Le président Macky Sall a
beau vouloir liquider Karim Wade mais il omet que quand Dieu est avec un être même ses ennemis
travaillent pour lui.
Eternel Wadiste
Moïse Rampino
Rappel.
Macky Sall a perdu face à Karim,
– devant le tribunal de Paris,
– devant la cour de la CEDEAO,
– devant le Groupe de Travail de l’ONU.
Macky ne gagne, si on peut l’appeler gagner que devant la justice sénégalaise qu’il coiffe et dont il choisit les juges, et dans un procès où c’est lui qui choisit jusqu’aux témoins à charge. Et lorsqu’un homme n’obtient ce qu’il veut que sur la seule base d’être le président de la république, d’avoir la force du pouvoir, cela s’appelle dictature.
Dans ce procès, la manigance a écarté toute liaison avec un pays étranger ou avec un étranger. Tout élément de l’accusation, qui nécessitait la participation d’un pays étranger, a été écarté. Que ce soit DPW, les 99 milliards des comptes de Monaco, les 430 milliards dans les banques arabes, le compte de Singapour, Agboba, etc. Macky a fait écarté tout ce qui pouvait impliquer un pays étranger ou son ressortissant. Il n’est resté pour la condamnation, par intime conviction d’un juge choisi par appel d’offre, que des éléments d’accusation strictement sénégalais.
Par conséquent ce fut un procès dans le champ où s’applique la dictature de Macky, dans un champ où toute personne qui aurait refusé de collaborer dans le sens où il le veut serait obligé de s’exiler comme Vieux Aidara.
C’est ce qui explique un procès où le juge promet, au début, que les témoins vont apporter les preuves, et qu’après la fin l’avocat annonce qu’ils gardent les preuves par devers eux, et que le juge finisse par condamner selon son intime conviction, parce n’ayant vu ni les preuves promis des témoins, ni les preuves que les avocats gardent par devers eux, encore moins les fameux sapiteurs.
Lorsque la justice de Macky aura fini son travail, la justice du Sénégal aura perdu son âme.