XALIMANEWS- Kémi Séba quitte Dakar. Selon des informations d’emedia.sn, l’activiste franco-béninois a embarqué à 21 h 19mn dans le vol SN BRUSSELS n°0204 de 22h 15 minutes. Il est monté à bord de l’avion sans s’opposer à son embarquement sous bonne escorte policière.
Kémi Séba à Dakar, 3 ans après son expulsion pour trouble à l’ordre public, devait prendre part à son procès l’opposant à la Bceao après avoir brûlé un billet de 5000 FCFA. À son arrivée, ce dimanche, il a été retenu dans les locaux du commissariat de l’aéroport.
Son avocat, Me Koureychi Ba expliquait les raisons pour lesquelles Kémi Séba ne voulait pas retourner en Belgique. « Kémi Séba avait voyagé avec son passeport béninois, pour un cycle de conférences en Belgique. Il devait observer cette escale de Dakar pour son procès en appel, puis continuer sur Cotonou, la capitale béninoise. Il veut être refoulé dans son pays d’origine. J’ai mis en garde le commissaire Faye ainsi que son boss, Bop, du commissariat spécial de ne pas exercer de violence sur lui. Parce que, sinon ils en répondraient. Le commissaire Faye m’a rassuré qu’aucune violence ne serait exercé sur lui. Mais nous savons qu’ils n’y sont pas allés du dos de la cuillère pour le faire monter dans l’avion. Il est monté dans le vol de Bruxelles qui devait décoller à 22 heures 15 minutes. C’est à cause de la condescendance du Commandant de bord, qui l’a tutoyé, Kémi Séba a réagi avec brutalité, violemment, en criant de toutes ses forces, dans toute la carlingue, on l’entendait. C’est comme s’il était en transe. Et le commandant au vu d’un tel comportement a estimé plus sage d’obtenir qu’on le débarque de l’avion. »
Kémi Séba, qui reste droit dans ses bottes, ne s’oppose pas à quitter le Sénégal. Mais, il n’est pas question pour lui de retourner en Belgique. C’est clair. Si on le remet dans l’avion, il aura le même comportement. En territoire belge, ils ne vont pas accepter que les gens viennent mettre sous sédatif un passager récalcitrant. Parce qu’ils sont capables de lui inoculer une piqûre comme on fait avec les fous furieux.