Ils ont une moyenne d’âge de 17 ans. Pour la plupart, ils n’ont jamais fréquenté d’école et gagnent leur vie comme charretiers. Y’en a qui sont victimes de la déperdition scolaire à cause du manque de moyens des parents. Ils sont comme des gueux sniffant quelque drogue. A l’occasion, ils font les poches pour chiper portables ou pièces sonnantes et trébuchantes par des méthodes dignes d’un thriller. Tel est le triste décor, dont Dakaractu se fait l’écho, qui meuble l’axe Keur Massar- Malika-Yeumbeul, nouvelle zone de focalisation de la délinquance juvénile. Le graphique atteint son pont culminant à la place dite « Montagne », jouxtant la décharge de Mbeubeuss. Une sorte de no man’s land. L’insécurité règne, là où les forces de l’ordre semblent briller par leur absence. Les populations souffrent en silence. Enquête…
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