C’est un véritable plaidoyer qu’a fait ce mercredi le président du Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT) en faveur des collectivités locales.
Présent à l’atelier sur l’apport de la digitalisation dans la gestion des recettes locales, Ousmane Tanor DIENG s’est voulu l’avocat des élus locaux qui, selon lui, subissent les conséquences de la mise en œuvre de l’Acte 3 de la décentralisation. Selon lui, on est allé trop vite en besogne dans la mise en œuvre de cette réforme.
«Nos collectivités locales sont confrontées à de sérieuses difficultés de gestion des recettes à tous les niveaux», a soutenu Tanor. Esquissant des solutions, il ajoute : «Les recettes locales constituent un jalon essentiel pour des financements et des investissements au niveau de nos collectivités. Une dynamique positive de recettes locales permet de constituer les garanties nécessaires à la mobilisation de fonds supplémentaires».
Une sortie qui sonne comme un coup porté à Khalifa SALL qui s’est toujours plaint de l’Acte 3 de la décentralisation, sans être soutenu par Tanor. Allant plus loin, le maire de Dakar a même expliqué que ladite réforme asphyxie les collectivités locales.
WALFNet