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Khalifa Sall  » la decision de Macky Sall décrédibilise la parole publique et discrédite les hommes politiques… »

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Je prends acte de la décision du Président de la République de revenir sur son engagement de réduire le mandat en cours de sept à cinq ans après l’avoir promis entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2012 et après l’avoir, après son élection et à maintes reprises, réitéré aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du Sénégal.

Cette décision est évidemment un coup porté non seulement à notre démocratie mais aussi à la classe politique toute entière puisqu’elle décrédibilise la parole publique et discrédite les hommes politiques dans leur capacité à tenir leur engagement.

Il est de notre devoir, en tant qu’hommes politiques, de respecter la parole donnée. Les promesses faites au peuple sénégalais ont valeur d’engagement et doivent être respectées quel qu’en soit le prix par ceux qui ont été investis de la confiance populaire.

Toute décision de nature à fragiliser notre démocratie est condamnable. Notre pays, qui a toujours été un précurseur en matière démocratique, ne devait pas manquer cette occasion d’ouvrir une nouvelle page de son histoire.

KHALIFA ABABACAR SALL

5 Commentaires

  1. QU’ELLE EST TA POSITION ,VOUS ALLEZ VOTEZ QUOI ?
    LE PARTI SOCIALISTE N’A JAMAIS MANQUE DE RESPECT A UN AVIS OU DECISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL .
    SOIT COHERENT ET D’AVOIR LA PATIENCE .
    SA YAKAR DAFA TAS PARCEQUE DANGA FOGONE DEM ELECTION 2017 VANTE DANGA KHAR TE GEUMEUL YALLA ,YALLA MOY DIOKHE NGOUR .
    UN HOMME D’ETAT SERA TOUJOURS CONFORME AUX AVIS OU DECISIONS DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL ,MAIS FAISANT DE LA POLITIQUE POLITICIENNE MOY WAKH LOU DEPOYOUT AK LOUMOU KHALAT .
    BEUG NGOUR REK MO TAKH NGAY WAKHE NI .
    SANTAL YALLA BO DEMONE ELECTION 2017 DO PASSE 3,5%

    • @VERITE OU FEN KAT
      LE PARTI SOCIALISTE N’A JAMAAIS MANQUE DE RESPECT A UN AVIS OU DECISION DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL !!! TU DIS TU DOIS CERTAINEMENT T’APPELER FEN KAT OU NAFEKH
      EN 2012 APRES DECISION DU CONSEIL CONSEIL CONSTITUTIONNEL OU ETAIENT LE PS ET SON CANDIDAT ?
      MAIS COMME TU ES DE L’APR C’EST NORMAL QUE TU SOIS UN MENTEUR VOTRE CHEF DE PARTIS EST LE CHEF DES MENTEURS

  2. Sénégal: un septennat plein pour Macky Sall Par Jean-Baptiste Placca

    Ce sera donc un septennat plein pour Macky Sall. Il avait soulevé un certain enthousiasme en affirmant, lors de son investiture en avril 2012, son intention de réduire son premier mandat de sept à cinq ans. Pour ceux qui l’avaient cru, c’est la douche froide. Il dit se conformer à l’avis du Conseil constitutionnel mais l’argument, manifestement, convainc peu.

    Macky Sall, avec cette promesse, avait non seulement soulevé un certain enthousiasme, mais aussi inspiré le respect. C’est en des occasions comme celle-ci que certains hommes politiques perdent tout. Si son élection, en 2012, a pu être considérée comme un grand moment de démocratie, bien au-delà du Sénégal, c’est pour l’essentiel en raison de la rapidité avec laquelle Abdoulaye Wade avait alors concédé sa défaite. Macky Sall, président élu, ne s’était hissé à la hauteur de l’événement qu’à la faveur de cette promesse de grand seigneur : réduire le septennat en quinquennat, en se l’appliquant, dès ce premier mandat.

    Revenir sur cette promesse, sous quelque prétexte que ce soit, laisse une impression de gloire acquise à bon marché. Une bonne partie de l’Afrique réalise, éberluée, que depuis bientôt trois ans le chef de l’Etat sénégalais vit sur une image conquise à crédit et qu’il a du mal à mériter le moment venu.

    L’argument constitutionnel avancé n’est tout de même pas un abus de confiance…

    Il n’était vraiment pas obligé de faire une telle promesse à son peuple et, partant, à l’Afrique, si c’est pour, en fin de compte, s’abriter derrière un avis du Conseil constitutionnel. D’aucuns lui rétorqueraient même qu’un avis du Conseil constitutionnel, surtout sur une question comme celle-là, n’est qu’un avis. La grandeur de la politique est de savoir préférer bien faire, en étant plus audacieux que de tels avis. D’ailleurs, les dirigeants politiques africains savent se soustraire à bien des avis de juges constitutionnels pour n’en faire qu’à leur tête, lorsque cela les arrange.
    S’il est sincèrement désolé de ne pouvoir honorer sa promesse, alors, il lui reste la démission, au bout de la cinquième année. Les constitutionnalistes sauront bien lui conseiller comment se présenter pour un second mandat dans la foulée de sa démission.

    Ce serait une expérimentation hasardeuse…

    Dans des pays comme le Ghana ou le Nigeria le mandat présidentiel est de quatre ans, renouvelable une fois. Et l’histoire récente a prouvé que certains dirigeants pouvaient même se satisfaire d’un seul et unique mandat de quatre ans, sans psychodrame aucun, dès lors que c’est la volonté de leur peuple. Sept ans, c’est presque deux mandats de quatre ans. Cinq ans, c’est bien plus qu’un mandat de quatre ans. Et douze ans, c’est tout simplement trop. C’est en tout cas ce dont l’Afrique ne veut plus. La question que pose cette banale affaire d’une promesse non tenue est, au fond, celle de la quantité-temps qu’il faut à un dirigeant politique au pouvoir pour prendre conscience qu’il s’éternise. Mandela s’est contenté d’un mandat de cinq ans et il en est ressorti plus grand que ne l’a jamais été aucun homme d’Etat africain.

    Le signal s’adresse à ceux qui se goinfrent de pouvoir jusqu’à l’ivresse, sans d’ailleurs jamais se soucier de savoir si le peuple auquel ils imposent leur personne (et souvent leur famille) y trouve un quelconque bonheur, ou même un semblant de plaisir. Ces derniers jours, sur les réseaux sociaux, les citoyens d’un pays ouest-africain accusent violemment le président sortant de leur pays, contraint de partir après deux mandats, d’avoir brouillé le jeu politique national, juste pour se venger de n’être pas parvenu à créer les conditions d’un troisième mandat que ce peuple ingrat lui aurait refusé.
    Punir son peuple de ne pas vouloir vous subir plus longtemps que de raison est un sentiment assez étrange, de l’égoïsme pur. D’autres chefs d’Etat ont, par le passé, cru ainsi punir un dauphin peu coopératif en transmettant le pouvoir à des personnalités moins méritantes ou moins bien préparées qui se sont, ensuite, révélées être un désastre pour la nation.

    Macky Sall n’en est tout de même pas à ce point ?

    S’il ne peut rien contre l’avis du Conseil constitutionnel, alors, oui, l’on retiendra qu’il n’a rien pu pour honorer sa promesse, rien pu faire pour respecter un engagement essentiel. Mais l’homme politique a toujours la liberté de choisir la porte par laquelle il entend entrer dans l’Histoire.

    rfi.fr

  3. La réduction du Mandat est une demande SOCIALE.
    La forfaiture ne passera pas.
    En votant NON, macky devra DÉMISSIONNER car, désavoué par le Peuple souverain.
    TOUS pour le NON.

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