XALIMANEWS: Le leader de Taxawu Sénégal a reçu hier la visite Ousmane Sonko dans son siège à Sacré Cœur.
Face à la presse, l’ancien maire estime que «le combat qu’il a mené dans l’affaire Sonko, était «une obligation». «Si nous ne nous étions pas battus pour Ousmane Sonko, ça en aurait fini avec tous les politiques », a-t-il expliqué avant de poser la question à savoir: «De 2012 à aujourd’hui, quels sont les leaders de l’opposition qui n’ont pas été emprisonnés ?».
Face aux stratagèmes du régime actuel, Khalifa Sall d’un ton très sérieux hurle: «Ça suffit !». Selon lui, le cri de guerre était qu’Ousmane Sonko ne devait pas être le troisième.
« C’est l’occasion de rendre hommage à la jeunesse sénégalaise et de prier pour tous ceux qui ont fait le sacrifice suprême de leurs vies durant ce combat. Ce que nous vivons aujourd’hui est le point de départ dans la construction de ce pays et la consolidation de notre démocratie», a-t-il-assuré avant de lancer un appel : «Il faudra que la liberté et la démocratie puissent être confortées et consolidées».
«Sur le plan comportemental, sur le plan de la conscience par les acteurs politiques, pour que cette rupture puisse se faire dans les meilleures conditions. Il faudra que nous comprenions que nous devons gérer ce pays autrement et différemment. Une grande nation comme la nôtre ne peut se construire qu’à travers de grandes dynamiques au tour des hommes, des femmes et des valeurs. », a conclu Khalifa Sall