Les pressions pour obliger le président Abdoulaye Wade à ne pas se présenter en 2012 continuent. Après les parlementaires américains, c’est Kofi Annan, Madeleine Albright et Ed Royce qui entrent dans la danse pour convaincre le chef de l’Etat de jeter l’éponge.
« Un régime de fer attendrait le président Abdoulaye Wade, s’il ne cède pas aux pressions pour l’amener à renoncer à sa candidature à un troisième mandat controversé. Les derniers actes de persuasions en date sont le fait des Américains Madeleine Albright et Ed Royce, ainsi que le prix Nobel de la paix, le Ghanéen Kofi Annan », écrit « EnQuête ».
Selon « EnQuête », « les lettres et autres actes de pressions, visant à convaincre le président Abdoulaye Wade de ne pas présenter sa candidature à un troisième mandat controversé continuent de pleuvoir sur l’intéressé ».
« EnQuête » informe que « deux missives, l’une de l’ancienne secrétaire d’Etat américain, Madeleine Albright, l’autre du bouillant congressman, Ed Royce, sont parvenues au chef de l’Etat sénégalais ».
« L’Observateur » informe que le « M23 (est) reçu par les ambassadeurs de l’Union européenne ».
« L’Observateur » semble dire que le président Wade n’en a cure, lui qui prépare son congrès d’investiture du 23 décembre. Et pour l’occasion, note « L’Observateur », Wade s’est transformé en « distributeur automatique de billets ». En effet, selon « L’Observateur », « il jette 350 millions FCFA à ses visiteurs (au palais) ».
« L’As » note que « le congrès du peuple (a été) sauvé de justesse », « Tanor Dieng et Fadel Barro avaient proposé son report de peur d’être « noyé » par le meeting de Wade ». Selon « L’As », pour les besoins de ce congrès, « Macky Sall met 2 millions sur la table et 200 cars, Niasse et Idy dégainent chacun 5 millions, Gadio, Bara Tall, Aly Aïdar cotisent 500.000 chacun ».
Dans « Le Populaire », « le Ps suggère au Pds d’organiser un « pot d’adieu » (à travers leur congrès) ».
Dans « Sud Quotidien », le Rnd déclare qu’ « il est désormais une urgence de salut public national de mettre un terme au traditionnel « maa tey » du Président A. Wade qui persiste à poser au quotidien des actes de gouvernement frisant « les limites du tolérable ». « Dans un communiqué transmis à notre rédaction hier, mercredi 21 décembre, la formation politique fustige avec hargne la gestion libérale dite « calamiteuse » du conflit casamançais, la rupture « brutale » du consensus sur le bulletin unique, voire l’achat qualifié de « scandaleux » des consciences… », écrit « Sud Quotidien ».
« Walfadjri » revient sur la crise casamançaise et rappelle « les quatre batailles qui ont coûté 64 morts aux Jambaar ».
« Ils sont devenus tristement célèbres pour avoir vu tomber plusieurs soldats de l’armée sénégalaise. Ils s’appellent Babonda, Mandina Mancagne, Boutolate et Diégoune. Quatre villages où les « Jambaar » ont subi de lourdes pertes, avec 64 morts enregistrés depuis 1995 », écrit « Walfadjri ».
« Walf Grand-Place » évoque un crime odieux à Keur Massar. Selon « Walf Grand-Place », « une dame marié (a été) violée puis égorgée ».
« L’Observateur » note, pour sa part, que « Ndèye Sokhna Lô (a été) violée, étranglée et abandonnée dans une maison en construction ».