Réunies à Kolda, des milliers de femmes casamançaises venues des quatre coins des régions naturelles réclament le dessaisissement des « Messieurs Casamance » de ce brûlant dossier, par le président de la République. Sous la houlette de Madame Souané Awa Diop Gabon, présidente nationale du Mouvement Jigguen Jeef, ces amazones de la région méridionale demandent que ce dossier leur soit confié, après le constat que les prédécesseurs ont lamentablement échoué.
asses des multiples exactions, assassinats, viols, braquages et autres attaques à main armée, les femmes des régions de Ziguinchor, Sédhiou et kolda venues par milliers pour une rencontre de développement dans la capitale du Fouladou ce weekend, sont montées au créneau sur la crise sénégalaise en Casamance. Ces amazones demandent, avec fermeté, au Président Wade de confier ce brûlant dossier à la junte féminine pour son règlement définitif.
Selon Awa Diop Gabon présidente du Mouvement Jigguen Jeef « Le président de la République doit faire confiance aux femmes de la Casamance et nous confier le dossier. Nous pouvons réussir là où les hommes ont tristement échoué ». Elle poursuit « Les hommes qui sont dans le maquis sont nos maris, nos frères, nos fils, ils sont censés nous écouter et accepter notre doléance puisque ce que la femme veut, Dieu le veut ».
Cette sortie musclée des femmes casamançaises sonne comme un désaveu de la gestion faite de cette crise. Puisqu’ici les « différents messieurs Casamance » sont perçus par une bonne partie de la population comme étant des gens « véreux » profitant de la situation de ni paix ni guerre. C’est pourquoi Awa Diop Gabon et ses milliers de sœurs ont tenu à siffler la fin de la récréation sur ce conflit dont la gestion apparait de plus en plus aux yeux de l’opinion comme un jeu de cache- cache tellement le flou est profond.
Au même moment, comme pour justifier le cri de cœur des femmes, le sud du pays plonge davantage dans la crise. C’est le cas dans le département de Bignona, frontalier à Kanilaye en Gambie, et aussi dans celui de Goudomp, en pays Balante où le chef de guerre Ousmane Niantang Diatta, ex allié de Salif Sadio patron d’ATIKA, promet de transformer en cendre cette province du Sénégal frontalière à la Guinée Bissau devenue depuis quelques temps l’épicentre de ce douloureux conflit qui n’a que trop duré
sudonline.sn
c’est vrai que les hommes ont échoué dans ce conflit mais les femmes je penses que ne maitrisent pas la question.Es qu’elle peut imaginer ce que ses tarés peuvent le faire ?????????????????????????????????????
A mon humble avis parler de négocier avec ses criminels n’ est même pas à l’ordre du jour ,ses crétin ne comprennent que la voix des armes.