XALIMANEWS-À l’occasion de l’Aïd al-Fitr ou Korité, 557 personnes définitivement condamnées, pour des infractions diverses, et incarcérées dans les différents établissements pénitentiaires du Sénégal, ont été graciées.
« Cette mesure de clémence concerne des délinquants primaires, des condamnés présentant des gages de resocialisation, des personnes âgées de plus de 65 ans, des condamnés gravement malades et des mineurs », selon le ministère de la Justice.
J’ai toujours dit qu’au senegal on doit reformer la justice pénitenciere en excluant ce système de grâce présidentielle. Pour moi c’est une ingérence du pouvoir exécutif dans le pouvoir judiciaire même si dans ce cas c’est symbolique. On doit par exemple inclure dans le délibéré d’une peine de prison prévoir une durée au-delà de laquelle le prisonnier peut bénéficier une liberté provisoire s’il remplit certaines conditions établies selon un protocole. Par si on condamne un serere à 20 ans de prison pour avoir volé le niakatang de son cousin diola, on pour inclure dans l’ordonnance de la peine que le cousin serere peut bénéficier d’une liberté provisoire au tiers ou au quart de sa peine. Il est aussi aujourd’hui indispensable pour l’état de construire une prison qui réponde aux normes internationales dans chaque chef lieu de region dans laquelle on doit incorporer une maison de transition pour tous les citoyens qui doivent bénéficier d’une relocalisation, d’une rééducation, ou réadaptation sociale pour pouvoir retourner dans la société. On pourrait dans ses maisons y faire des équipes multidisciplinaire comme des infirmiers, des travailleurs sociaux, des psychologues et mes psychiatres pour évaluer et décerner une autorisation de sortie. Je trouve aussi qu’au senegal on ne rentabilise pas suffisamment le prisonnier qui passe son temps a regarder la télé ou à attendre le prochain repas (s’il va venir bien sûr). Il faut qu’on fasse travailler les prisonniers comme par exemple dans l’embellissement de nos villes, faire pousser puis planter des fleurs, desensabler les rues, nettoyer les caniveaux pour les travaux près hivernal tout en leurs donnant des commissions en argent qui puissent leurs permettre au moins d’avoir dr quoi acheter un déjeuner le lendemain de leur sortie de prison. Donc on doit obligatoirement libérer le pouvoir judiciaire de celui exécutif, ne pas utiliser la grâce présidentielle comme une occasion de désengorger les prisons ni comme une charité ou grâce evementielle.