Par soit-transmis, le procureur de la République a saisi la Division des investigations criminelles (Dic) pour une enquête exhaustive dans l’affaire du fuel contaminé, à l’origine des multiples délestages. D’ores et déjà, les enquêteurs comptent entendre toutes les personnes qui sont intervenues dans le processus, depuis l’arrivée du fuel jusqu’à sa répartition dans les centrales
Le Procureur de la République se déploie après la réception de la plainte contre X déposée lundi dernier par la Senelec dans l’affaire dite du fuel pollué qui continue de défrayer la chronique. Par soit transmis, le ministère public a saisi hier la Division des investigations criminelles (Dic) qui se voit imputer cette affaire pour le moins très délicate. À charge pour les hommes du commissaire Idrissa Cissé de faire toute la lumière sur cette affaire. D’ores et déjà, des sources policières avancent que des auditions, et pas des moindres, auront lieu très rapidement. Et les enquêteurs comptent entendre toutes les personnes qui sont intervenues dans le processus, pour voir où est ce que la contamination a eu lieu et se faire une idée sur le niveau de responsabilités des uns et des autres. Le choix de la Dic s’explique par le fait que les enquêteurs de la police judiciaire ont, à plusieurs reprises, démontré leur savoir-faire dans des affaires aussi délicates que sensibles.
Le moins que l’on puisse dire est que les avocats de la Senelec, les cabinets Sow, Seck, Diagne et Tounkara et associés, n’ont pas fait dans la dentelle. Dans la plainte contre X déposée auprès du procureur de la République, ils ne visent ni plus ni moins que le fameux article 80. Selon eux, cette contamination d’une partie du fuel a non seulement endommagé les machines de Senelec réparées à coups de milliards, mais aussi troublé l’ordre public. Ils font ainsi référence aux multiples manifestations qui se sont déclenchées sur le territoire national à la suite des problèmes de fournitures du courant.
Il faut cependant préciser que dans cette affaire, la Senelec n’a jamais affirmé que le produit vendu par Itoc, dont la seconde livraison arrive aujourd’hui, était de mauvaise qualité. Seulement, entre le stockage du produit, son transport et sa mise dans les centrales, il s’est passé des choses. À charge pour la Dic de faire une enquête exhaustive et d’éclairer la lanterne des Sénégalais.
Cheikh Mbacké GUISSE
lasquotidien.info
« Le Parquet lâche la DIC »!
Ca voudrait dire que la Dic n’est plus dans le coup, « lâché » par le Parquet qui l’avait mise dans le coup pour enquêter.
Attention, Xalima! Faites pas comme certains de vos collégues dont les articles donnent du fil à retordre aux lecteurs!