Pas de buts
Décidément, cette CAN 2013 a bien du mal à se lancer. Après un triste Afrique du Sud – Cap-Vert en guise de lancement (0-0), le Maroc et l’Angola se sont quittés sur le même score samedi soir. Et là aussi, le spectacle s’est fait attendre, tant les deux équipes se sont observées sans prendre le moins risque. Difficile d’extraire des occasions de but d’un match si pauvre.
Amrabata a buté sur Lama en début de rencontre (5e) et Guilherme a bien failli profiter d’une erreur de Lamyaghri (47e) mais c’est bien tout. L’entrée en jeu de Younés Belhanda n’a rien changé, le Montpelliérain se contentant d’une frappe non cadrée (68e). Du coup, avec les deux résultats du jour, les positions sont figées dans le groupe A. En espérant que les rencontres du groupe B prévues dimanche (Ghana – Congo et Mali – Niger) lancent la compétition, qui attend toujours son premier but… lequipe.fr
La CAN se joue du 19 janvier au 10 février, un an seulement après sa dernière édition qui a vu s’imposer la surprenante Zambie. En Afrique-du-Sud, l’Égypte, sept fois victorieuse du tournoi, et le Cameroun, de Samuel Eto’o, sont les grands absents de l’événement. Malgré tout, les forces en présence laissent présager un tournoi de qualité.<btn_noimpr>
La Côte-d’Ivoire
L’édition 2013 s’annonce comme la (vraie) dernière chance de la génération Drogba de remporter la Coupe d’Afrique des Nations. Et c’est tout un pays qui rêve du titre continental, vingt-et-un ans après son dernier succès. Le passé, avec deux finales perdues en 2006 et 2012, a souvent été douloureux pour les Éléphants. Cette année encore, les raisons d’espérer sont nombreuses. Sur le papier, les Ivoiriens ont les arguments pour prétendre à la victoire finale. Yaya Touré, Gervinho, Cheik Tioté, tous estampillés Premier League font partie des stars du football africain. Le pays a par ailleurs profité pleinement de l’apport de l’Académie Jean-Marc Guillou depuis 1994. Même si tous les académiciens n’ont pas intégré de grands clubs, la Côte-d’Ivoire peut compter sur ce vivier talentueux.
Le Ghana
Les Blacks Stars restent sur une formidable dynamique. Depuis leur huitième de finale à la Coupe du Monde 2006, les coéquipiers de Sulley Muntari (AC Milan) ne manquent plus les grands rendez-vous. Sur les trois dernières CAN, le Ghana s’est classé deux fois troisième et s’est hissé en finale en 2010. Les Ghanéens, pour beaucoup, évoluent dans les plus grandes écuries du Vieux Continent (Juventus de Turin, FC Porto, Shalke 04 ).
La Zambie
Champions en titre, les Zambiens remettent leur trophée en jeu. Même si Hervé Renard, le sélectionneur français, crie haut et fort que son équipe n’est pas favorite, comment ne pas croire aux chances des « Chipolopolos » (boulets de cuivre)? Leur qualité première: la cohésion d’équipe. Cinq joueurs évoluent dans le championnat zambien et cerise sur le gâteau, sept autres sont pensionnaires du championnat sud-africain. Loin d’être anecdotique, le technicien tricolore a pu réunir facilement son groupe tout au long de la préparation pour la CAN 2013. La force collective des zambiens fera-t-elle encore la différence ?
LES OUTSIDERS
L’Algérie
Absents de la dernière CAN, les hommes de Vahid Halilhodzic sont promis aux sommets. Si une seule individualité ne fait pas l’équipe, la présence de Sofiane Feghouli, milieu de terrain du FC Valence, peut rassurer les fans verts et blancs. Le natif de Levallois-Perret, élu meilleur joueur algérien la saison passée, peut être l’attraction de la CAN 2013. Mais avant de nourrir de plus grosses ambitions, les Fennecs vont d’abord devoir sortir du groupe D, jugé le plus difficile. Face au Togo, la Côte-d’Ivoire et la Tunisie, ce premier tour devrait être tout, sauf un promenade de santé.
Le Maroc
Éliminés au premier tour de la CAN 2012, les Lions de l’Atlas nourrissent de grandes ambitions pour cette nouvelle édition. Rachid Touassi, le nouveau sélectionneur personnalise à lui seul cette rage de vaincre. L’ancien entraîneur du FAR Rabat a qualifié in extrémis le Maroc pour la phase finale de la CAN 2013. Le 22 septembre 2012, il reprend en urgence la sélection après la défaite 2 à 0 de l’équipe, alors entraînée par Éric Gerets, face au Mozambique. Au match retour, ses joueurs réussissent l’exploit de l’emporter 4 à 0 et décrochent leur billet pour l’Afrique-du-Sud. Le Maroc semble sur de nouveaux rails.
LES SURPRISES POSSIBLES
L’Afrique-du-Sud
Le pays organise, en l’espace de trois ans, sa deuxième compétition majeure, après la coupe du Monde 2010. Si elle reste plus férue de rugby que de football, la nation arc-en-ciel a prouvé qu’elle savait s’unir autour de son équipe nationale. Les Bafana Bafana pourront compter sur le soutien populaire.
Nigeria
Les Super Eagles peinent à redevenir l’équipe spectaculaire qu’ils étaient à la fin des années 90 et aux débuts des années 2000. Mais avec une troisième place à la CAN 2010, les coéquipiers de John Obi Mikel (Chelsea) ont prouvé que le football africain peut compter sur eux. Ils devraient se disputer la première place du groupe C avec la Zambie.
LeParisien.fr
La CAN 2013 débute ce samedi 19 janvier en Afrique du Sud. Le pays hôte ouvre le bal ce samedi à 18h pour le compte du groupe A contre le Cap-Vert, un néophyte dans cette compétition continentale africaine. L’autre match de ce groupe A met aux prises le Maroc et l’Angola dans le même stade de Soccer City à Johannesburg, à 21h.
Les Bafana Bafana devant leur public
Comme ce fut le cas lors de la Coupe du Monde 2010, c’est dans le stade de Soccer City de Johannesburg que débute aujourd’hui la CAN 2013, avec un match qui oppose les Bafana Bafana au Cap-Verdiens. Ces derniers participent pour la première fois de leur histoire à la Coupe d’Afrique des Nations, après avoir réussi l’exploit de sortir le Cameroun de Samuel Eto’o lors des matchs de barrage. Aujourd’hui, ils devront retrouver le même niveau de jeu pour espérer s’imposer face aux Sud-Africains à Johannesburg, sous la clameur des vuvuzelas. Les Bafana Bafana devront remporter leur premier match dans une CAN depuis 2004 pour espérer compter sur l’engouement de leurs compatriotes, malgré les pluies diluviennes attendues aujourd’hui dans la capitale Sud-Africaine.
L’autre favori de ce groupe A, le Maroc devra monter un autre visage que lors des éditions précédentes, puisqu’il n’avait terminé que troisième de son groupe en 2012, sous l’égide d’Eric Gerets. Pire, les Marocains n’ont jamais dépassé le premier tour depuis leur finale perdue en 2004. Leur nouveau sélectionneur, Rachid Taoussi, a fait des choix discutés en écartant des grands noms de la sélection tels Chamakh, Taarabt et l’ex capitaine Kharja. Mais la bonne nouvelle vient finalement de la présence de Younès Belhanda, jugé un temps inapte après une élongation contractée le 10 janvier. Si le meneur de jeu montpelliérain tiendra finalement sa place, un doute subsiste quant à la présence de Chafni (fatigue) et Belghazouani (grippe).
Face aux Lion de l’Atlas on retrouvera les antilopes noires d’Angola emmenées par l’entraîneur uruguayen Gustavo Ferrin et le buteur Manucho. L’attaquant de Valladolid semble confiant quant à la performance des siens : « Je suis en forme actuellement, je marque but sur but et j’espère bien que cela va continuer ici, a dit le capitaine. C’est indispensable si nous voulons faire oublier nos présences décevantes ces dernières années ». En 2012, l’Angola avait terminé troisième de son groupe, derrière la modeste équipe du Soudan.
rfi.fr
toujours des messages diriges vers un auditoire blanc. nous pauvres africains on se retrouve jamais dans ce que nous faisons. pufffffffffff