Qui avait dit qu’Ousmane Tanor Dieng, le premier secrétaire du Parti socialiste (PS), était prêt à s’effacer pour soutenir la candidature de son alter ego de l’Alliance des forces de progrès (AFP), Moustapha Niasse ? Sur la question de la renonciation au profit d’un candidat de la coalition Bennoo Siggil Senegaal, le problème c’est moins « Tanor » que son parti dont la longue histoire lui dicte d’être présent à un rendez-vous électoral aussi crucial que la présidentielle de février 2012. Le leader du PS et ses proches doivent également se dire qu’il n’est pas sûr de laisser passer l’opportunité de remporter le scrutin particulièrement ouvert à venir. D’autant que rien ne garantit que la prochaine fois après celle-ci sera la bonne.
Certains travaillent d’ailleurs d’ores et déjà à ce qu’il soit sur la ligne de départ en février prochain. Au courant de la semaine écoulée, Ousseynou Faye, leader de M2R, trésorier de Bennoo et président de la commission finances du Mouvement des forces vives du 23 juin (M23), a organisé à son domicile un « ndogou » très politique autour de cette question. Ce farouche partisan de la candidature d’Ousmane Tanor Dieng y a convié ce dernier et d’autres responsables politiques de Bennoo. Est-ce le premier jalon vers la candidature ? En tout état de cause, le leader du PS est l’un des responsables de l’opposition les mieux outillés pour affronter l’échéance de février 2012. Il est à la tête d’un parti structuré et peut disposer de soutiens de taille comme celui du professeur Abdoulaye Bathily.
Lui je l’ai vu a l’oeuvre dans les annees 90. Je ne lui fait pas confiance. Il ne croit ni a la democratie ni a l’etat de droit. Je ne voterais jamais pour lui.