La mission de la Commission électorale nationale autonome (Cena) en perspective de la très disputée élection présidentielle de février 2012 est partie pour être pénible selon une enquête du journal l’As.
L’organe dirigé par Doudou Ndir traverserait plusieurs difficultés, essentiellement d’ordre financier et logistique. En témoigne les retards de salaires que connaissent les délégations extérieures de la Cena ainsi que les nombreux soucis qu’elles éprouvent à mener convenablement leurs missions. Des problèmes dont la solution n’est pour demain car, au moment où la Cena tablait sur un budget de 9 milliards de francs Cfa pour couvrir les besoins financiers de l’année électorale 2012, l’Etat ne lui a alloué que 2 milliards.
Il s’avère déjà que la prorogation des inscriptions sur les listes électorales passée de 6 à 8 mois et les opérations de distribution des cartes ont ajouté une pression supplémentaire au budget sous tension de la Cena. Une situation désagréable que confirme Issa Sall, le porte-parole de la Cena à nos confrères de l’As.
Nos confrères ont aussi relevé dans leur enquête que la situation est beaucoup plus critique dans les Commissions départementales qui sont dans le dénuement total et sans aucun moyen de déplacement. Alors qu’à Dakar, le parc automobile de la Cena est d’une vétusté telle qu’il est urgent de faire quelque chose pour cet organe qui compte mobiliser 20 000 personnes pour la gigantesque surveillance de la présidentielle de 2012.
F. T