Si la visite du Président Macky Sall à New-York sous le sceau du Chef de l’Afrique à été un succès diplomatique, elle est devenue un désastre pour les militants de son parti en Amérique.
Au moment où nous publions ces lignes, c’est une bataille rangée qui oppose les responsables de L’APR et les gros muscles qui étaient recrutés pour assurer l’animation de l’événement après le départ du Président.
En effet, Farba NGom, toujours lui, a devancé le Président pour organiser les troupes n’a roulé finalement que pour son portefeuille.
La commission d’organisation de la Section de New-York, coiffée par le Consul Général a eu recours aux lutteurs sénégalais et une bonne frange des émigrés refoulés du Brésil.
Les responsables déplacés des États de l’intérieur et du Canada ont eu à dormir à la belle étoile pendant que le tout puissant griot vaquait à ses shopping.
Le quidam ne s’est pas gêné de se payer une Lexus et les frais pour le réaménagement intérieur du coût total de 140.000 dollars!
Pour ce qui devait être une rencontre avec les responsables de son parti, Farba est allé cueillir celui qui était devenu un genre de Kaliphone tant ses diatribes à l’endroit du Président de la République étaient devenues virulentes.
Partageant le patelin d’origine que Farba il a décroché le privilège de la prise de parole devant le Président pendant que les membres des délégations étaient laissés au dehors pour raisons d’une limitation du nombre des sélectionnés.
Autre raison de la colère des militants, c’est la prise de parole de Mamadou Gassama vivant à Dakar, à qui il revenait de délivrer la messe au détriment du Coordinateur de la Section de Harlem qui devait dire le mot de bienvenue.
Les responsables fustigent le comportement de ce Gassama, ancien Coordinateur qui se targue d’être originaire de la même localité que les parents du Chef de l’Etat, l’accusant d’avoir alimenté la division dans les rangs du parti aux États-Unis.
Demba Kandji