Plus d’un mois après son incarcération au Camp pénal de Liberté VI suivie de son transfèrement à la prison de Tambacounda, Malick Noël Seck pourrait recouvrer la liberté.Ses avocats qui ont été convoqués pour le 19 sont optimistes quant à cette issue.
Malick Noël Seck pourrait humer l’air de la liberté la semaine prochaine. La Cour d’appel va, en effet, statuer sur son cas le 19 décembre prochain. Et tout porte à croire que le jeune socialiste pourrait sortir de prison. Accrochée par nos soins, un de ses avocats, Me Aïssata Tall Sall confirme l’information. ‘Je viens de recevoir du Greffe de la Cour d’appel une convocation à comparaître le 19 décembre pour plaider la liberté provisoire de Malick Noël Seck. Nous ferons tout pour qu’il soit libéré en attendant que la Cour d’appel puisse revenir sur le fond du dossier’, a déclaré Me Sall, par ailleurs porte-parole du Parti socialiste.
Me Sall de renseigner que deux options s’offraient à elle et ses camarades. La première est purement judiciaire. Et c’est celle sur laquelle le collectif des avocats travaille.
La deuxième option consistait, selon le maire de Podor, à mobiliser toute la jeunesse de l’opposition et celle du ‘Mouvement du 23 juin’ (M23) ‘pour exiger la libération de Malick Noël Seck et son retransfèrement à Dakar’.
Visiblement, la première semble porter ses fruits. Vu que le collectif a décroché une audience au cours de laquelle il pourrait plaider la liberté provisoire en faveur de son client. Même si, constate Aïssata Tall Sall, ‘l’affaire est purement politique et intimidante’. Ce qui est, selon elle, le but recherché par l’Etat.
Le lundi 21 Novembre, les 12 avocats constitués pour assurer la défense du secrétaire général de Convergence socialiste, Malick Noël Seck, avaient déposé une demande de mise en liberté provisoire auprès du Procureur général de la Cour d’appel de Dakar. Mes Aïssata Tall Sall, Biram Sassoum Sy, Borso Pouye, El hadji Diouf et Cie avaient demandé le retransfèrement au camp pénal de Dakar du jeune socialiste, ensuite qu’il bénéficie de la liberté provisoire.
Rappelons que le leader de Convergence Socialiste, Malick Noël Seck, a été condamné en octobre à deux ans ferme pour ‘outrage à magistrat’ et ‘menace de mort’. Le jeune camarade s’était rendu au domicile du Président du Conseil constitutionnel pour lui remettre une lettre de protestation contre la candidature de Me Abdoulaye Wade.
Abou KANE & Ibrahima ANNE
walf.sn