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La Douane traque 200 milliards issus de la fraude

Date:

Revue de presse

La Douane est sur les traces des commerçants qui fraudent sur les taxes qu’ils doivent payer, surtout ceux qui s’activent dans la vente de pièce détachées. La Douane entend ainsi récolter plus de 200 milliards, représentant un manque à gagner important pour le trésor public.

 

« C’est la chasse aux fraudeurs que la Direction générale de la Douane vient de déclencher contre les importateurs de pièces détachées. D’abord, la Douane va exiger la production d’une facture originale ou à défaut appliquer des barèmes qui tiennent en compte le prix réel de ces produits. Ensuite, les containers seront soumis à une vérification physique, soit à quai ou à domicile avec la présence obligatoire d’un vérificateur. Au moins, plus de 200 milliards de francs Cfa passent sous le nez des soldats de l’Economie dans les importations des pièces détachés, d’après des vérifications douanières », écrit « L’Observateur ».

Selon « L’Observateur », « tout est parti d’une faille dans le dédouanement des pièces détachées. Un gap que le Directeur général des Douanes, Mouhamadou Makhtar Cissé, veut combler pour amener les recettes douanières à 700 milliards de francs CFA pour l’année en cours ».

« L’As » parle d’une « guerre au sommet entre la société nationale d’électricité et son fournisseur » pour dire que « Senelec assigne Trafigura devant le juge, Itoc exige l’arrêt de la procédure judiciaire ».

« Lors d’une réunion au ministère de l’Energie avant-hier, Itoc a exigé de la Senelec le retrait de la procédure intentée devant le juge des référés dans l’affaire dite du « mauvais fuel ». Faute de quoi, le trader jure qu’il ne déchargera pas le « Green Point », au moment où la Senelec consomme ses dernières gouttes de combustible. Si Itoc s’est radicalisé, c’est surtout parce que la Senelec a assigné Trafigura, son fournisseur, devant la présidente du tribunal hors classe de Dakar le 11 février dernier. Dans la requête, Senelec estime que Trigura a fourni à Itoc le combustible transporté à bord du MT Atlas Voyager le 18 juin 2010 à l’origine des perturbations de juillet qui avaient mis à genoux le réseau », explique « L’As ».

« L’As » ajoute que « la plan Takkal proposé par les autorités ne convient décidément pas à tout le monde. En conférence de presse, hier, le leader de Car/Leneen a estimé que le Plan Takkal « symbolisé par les immolations » devrait céder sa place au « plan leeral » qui, selon elle, détient la clé de la solution de la crise qui frappe le secteur énergétique ».

« Kotch », qui cite Amsatou Sow Sidibé, écrit que « le plan takkal a inspiré les immolations ».

« Considérant le plan Takkal de Karim Wade comme source de la vague d’immolations à Dakar, Amsatou Sow Sidibé propose un autre plan de sauvetage du secteur de l’énergie dénommé « plan Leeral ». Selon cette candidate à l’élection de 2012, Takkal fait référence à allumer, y compris des torches humaines, alors que Leeral veut dire allumer la lumière », indique « Kotch ».

Mais dans « Walf Grand-Place », Amsatou Sow Sidibé déclare que les sénégalais n’ont « pas besoin de révolte, on est au bout du tunnel ».

« Le Populaire » annonce une pénurie organisée à la suite de la baisse des prix.« Les boutiquiers boycottent le sucre », écrit « Le Populaire ».

« Le Populaire » donne la parole à un boutiquier de Guédiawaye qui déclare que « il n’ y a pas de pénurie de sucre, l’usine en produit en quantité suffisante. C’est au niveau des boutiques qu’il n’en existe pas parce que nous refusons de le vendre à un prix qui ne nous permet pas de nous en sortir ».

Toujours dans « Le Populaire », Ousmane Sy de l’Unacois explique que « ce n’est pas un mot d’ordre, les commerçants y ont été contraints ».

« Walf Grand-Place » se désole « des difficultés des populations ». « Quand on ne parle pas de coupures intempestives d’électricité, de cherté de la vie ou de la hausse des prix des denrées de première nécessités, les populations sont confrontés à des pénuries. Depuis quelques jours, le sucre est devenu un produit très rare en banlieue », note « Walf Grand-Place ».

« Walfadjri » évoque la régression démocratique pour dire que le « Sénégal, la Côte d’Ivoire et la Gambie sont ex-aequo ».

Selon « Walfadjri », « le Sénégal n’est plus une vitrine de la démocratie ».

« Le bilan des 50 années d’indépendance célébrés l’année dernière par la majeure partie des pays africains est amer. Le Sénégal qui y fait partie est cité parmi les pays qui font machine surtout sur le plan démocratique », écrit « Walfadjri ».

Dans « Le Quotidien », Alioune Tine, président de la Raddho, déclare que « un troisième mandat de Wade est un danger pour le Sénégal ».

« L’Office », pour sa part, revient sur l’incident diplomatique entre le Sénégal et l’Iran pour se demander si les armes ne cachent pas une histoire de drogue.

nettali.net

 

 

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