«La famille est un ennemi en politique, il faut l’en éloigner le plus loin possible». C’est cette leçon de Léopold Sédar Senghor que Moustapha Niasse a servi hier, vendredi aux étudiants de l’Institut d’Etudes Politiques Léopold Sédar, à l’occasion de sa Conférence inaugurale de lancement, à l’Ucad.
Répondant à une question, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse a, en introduisant la Conférence inaugurale, à l’occasion du Lancement de l’Institut d’Etudes Politiques Léopold Sédar Senghor, n’a pas manqué de revenir sur cet ancien du premier président de la République du Sénégal : «la famille est un ennemi en politique, il faut l’en éloigner le plus loin possible». Moustapha Niasse a traité du sujet : «L’Ethique dans la gouvernance institutionnelle : l’exemple du Parrain, Léopold Sédar Senghor». Le conférencier a aussi donné quelques anecdotes pour parler des rapports que LSS entretenait avec l’argent. «Léopold Sédar Senghor ne faisait pas la différence entre un billet de 5000 et 10 000 F Cfa », dit-il. Avant de parler du cadeau de 500 millions que l’ambassadeur de l’Arabie Saoudite de l’époque lui avait offert« aussitôt Senghor a retourné le chèque à l’ordre de la fondation LSS»
Pour Moustapha Niasse « Léopold Sédar Senghor était un Croyant, qui était proche du Seigneur et qui, le dimanche, au Palais de la République, ne ratait jamais une Messe. Sa foi était solide et son courage humain remarquable. Il ne reculait pas devant le danger, mais avait l’intelligence, quand il le pouvait, d’anticiper sur les évènements pour être prêt, le moment venu, à faire face».
En ce qui concerne la gouvernance institutionnelle du Sénégal, le conférencier a évoqué trois étapes essentielles qui ont reçu la pensée et l’action de Senghor. « L’homme d’Etat s’est beaucoup inspiré de l’histoire, depuis des millénaires. Il a mis en application les enseignements reçus, tout au long de ses études, ses propres recherches, les immersions qu’il fit dans des domaines comme l’ethnologie avec le Professeur Paul Rivet dont il fut l’élève à la Sorbonne, puis au contact des évènements, toute sa vie durant», dit-il.
Léopold Sédar Senghor, note le conférencier, « avait compris et retenu qu’avec l’avènement des Etats, tout au long du processus d’évolution vers la modernité, une stricte séparation des pouvoirs était la garantie de l’équilibre des Institutions, dans l’esprit des écrits de Montesquieu, inspiré par d’éminents prédécesseurs ». Il a insisté sur trois étapes marquantes. La première, est celle qui couvre la période du 20 août 1960 au mois de mars 1963. Pendant cette période, plus précisément du 20 août 1960 au 17 août 1962, «la gouvernance institutionnelle au Sénégal a obéi à un système qui portait une certaine forme de bicéphalisme et qui était conduit par un Président de la République Léopold Sédar Senghor et un Président du Conseil du Gouvernement, qui ne portait pas encore le nom de Premier Ministre, le Président Mamadou Dia»
La deuxième étape remonte au mois de mars 1963, date de départ d’une nouvelle Constitution de la République qui ne prévoyait pas, dans ses dispositions, le poste de Chef du Gouvernement. «Du 17 décembre 1962, qui a marqué la fin du duo Senghor – Dia, à la faveur d’une crise institutionnelle et politique au sommet de l’Etat, à l’adoption d’une nouvelle Constitution en mars 1963, cette réforme a été préparée minutieusement, pendant les mois de janvier et février de l’année 1963», explique-t-il.
Enfin, la troisième période est « celle partant du 26 février 1970, avec la nomination de M. Abdou Diouf comme Premier ministre, jusqu’au 31 décembre 1980, date à laquelle le Président Léopold Sédar Senghor, par sa démission annoncée plusieurs semaines à l’avance, quittait définitivement le pouvoir d’Etat et se faisait remplacer, ipso facto, par son Premier ministre d’alors, pour les restant de son mandat allant jusqu’au mois de février 1983, en vertu de l’Article 35 de la Constitution, introduit dans la Loi fondamentale au milieu des années 70, par le vote, à l’Assemblée nationale, d’une Loi constitutionnelle de révision de notre Loi fondamentale»
Et Moustapha Niasse de souligner : «j’ai toujours pensé et dit que si, à cette époque, s’étaient retrouvés, ensemble, avant et au moment de cette rupture, avec d’autres éminents fils du Sénégal, comme Cheikh Anta Diop et d’autres dirigeants politiques, patriotes engagés, autour de Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia, le sort de notre pays eut pu être bien différent, car nous serions entrés, unis, dans une voie de rédemption et de renaissance des valeurs que nous avons héritées des générations antérieures, au-delà même des frontières de notre pays.»
sudonline.sn
DOCUMENT INSTRUCTIF A LIRE
Eh bien, Mr Niasse, appliquez donc ce conseil de Senghor. Votre femme est bien trop influente dans le parti, elle décide de qui est en odeur de sainteté et qui ne l’est plus. Et les finances sont gérées par votre fille.
Faites ce que je dis mais ne faîtes pas ce que je fais! Hypocrisie bi dafa doy!!!
De toutes les façons, vous pouvez essayer de continuer à jouer à l’intellectuel et au pharisien en récitant à tout va des versets de la bible pour tromper votre monde, mais vous n’êtes pas mieux que les pharisiens : écoutez moi comment je suis un homme bien, alors que seuls comptent vos actes! Et en terme d’acte, qu’avez vous apporté au Sénégal depuis les années 60? Vous avez été premier ministre, ministre, député, président de l’assemblée nationale, mais rien, nada, touss… Wérou nia fangu! Tout le monde sait que tu brodes la réalité.