L’Angleterre hier en 1/8 de finale de la Coupe du Monde nous a donné une leçon de réalisme, de rigueur en football . Sans forcer.
Une élimination amère pour les supporters néophytes et ceux dit de buzz, mais logique pour les connaisseurs et vieux briscards.
L’équipe du Sénégal a fait illusion pendant une trentaine de minutes avant de subir la plus lourde défaite de son histoire en compétition officielle (0-3). Et de quelle manière?
Il est certes permis à tous de rêver. Et des exploits comme la victoire contre la France en 2002 survienne de temps en temps. Mais encore faudrait-il se donner les moyens d’y parvenir et d’y croire. Des Lions empruntés, approximatifs se sont faits corrigés comme des débutants il faut le reconnaître.
Dans le haut niveau, quand on perd de cette façon, il y’a de quoi se poser moult questions et en essayant de diagnostiquer le problème de fond.
Je ne serai pas aussi optimiste que certains trop euphorique à mon goût dans leur évaluation minimaliste, mais si cete équipe doit continuer dans une bonne dynamique, il va falloir sérieusement revenir au basique et parler de cette campagne sans complaisance ni faut fuyant.
Suis je le seul à avoir déceler ce que j’assimilerai à une faute professionnelle ou faute lourde du sélectionneur national dans le coaching et les changements opérés ( en mode panique ou boutade) durant la gestion de ce match? Peut être que oui peut que non. Nous y reviendrons.
Suis le seul à me rendre compte que la complaisance de la presse spécialisée qui a mon avis ne pose pas le vrai débat quelque fois dans l’analyse de nos performances contribue plus à nuire qu’il n’aide les acteurs autour de l’équipe nationale à se remettre en question et à se bonifier? Du tout.
Suis le seul enfin à vouloir intimer à nos jeunes joueurs que cirer les bancs dans les soit disant « grands clubs » n’est pas un plan de carrière viable?
Pour rester compétitif, il faut jouer. Beaucoup jouer. Ce, pour éviter la justesse technique et physique que nos Lions ont étalé tout le long du match face à la sélection des Three Lions pour ne pas dire tout au long de ce tournoi .
Il y a beaucoup à dire, à analyser et surtout à proposer pour que notre équipe aille de l‘avant.
Je persiste et signe cependant que nous avons du talent et de la qualité au sein de ce groupe. Mais il faut surtout savoir collectivement en tirer profit dans les respect des règles de jeu, de la cohérence dans les choix technico-tactiques, dans la gestion des hommes, des égos et surtout de la forme du moment des uns et des autres.
En attendant, cette déculottée face aux Anglais fera tâche d’huile dans les esprits et j’ai peur que cela ne rejaillisse négativement sur l’attelage technique et l’ossature de cette équipe. On verra bien.
Même si je trouve que vous êtes un peu sévère envers l’équipe, je suis pas mal en phase avec vous sur plusieurs points :
1. Pour tout bon connaisseur, il était clair que le Sénégal dans le système de jeu mis en place par aliou cisse, ne pouvait pas tenir dans la durée. Personnellement, après 5 minutes, j’ai passé mon temps à regarder le chrono pour se dire que le système à 35 minutes sans être casser. Je savais que si le Sénégal attaque le camp anglais son bloc d’équipe va se disloquer et les anglais vont aller vite pour casser les lignes et se retrouver en bonne position de score car ils avaient les joueurs pour faire ça. Mais aliou cisse avait-il un autre choix? Je pense dans le contexte où il a perdu 3 de ses 4 cadres majeurs de son équipe, il était limité pour mettre en place un autre système de jeu. Il a tenté de jouer avec un bloc d’équipe compact mais c’était sans compter avec la qualité et la quantité de grands joueurs dont dispose l’Angleterre.
2. Si on considère que des joueurs comme Rashford ou Alexandre arnold ne sont pas titulaire dans cette équipe anglaise, alors il y’a de quoi pâlir de peur du côté du Sénégal où non seulement comme tu le dis beaucoup de nos joueurs ne sont pas titulaire dans leurs clubs, mais plus encore on compte des joueurs de 2e division anglaise comme sarr ou ilimane ou encore formose mendy en 2e division française. Oui il faudra que nos joueurs réfléchissent sérieusement sur leurs choix de carrière : à quoi bon d’aller ou de rester dans un grand club si c’est pour passer son temps à cirer le banc de touche : pape matar sarr, nampalys, bamba dieng, pape gueye. Ils sont aussi nombreux à jouer juste des bouts de matchs.