Nouvel avis de tempête à Madrid. Une semaine après la déroute en demi-finale de la Supercoupe d’Espagne, Zinédine Zidane et le Real ont été éliminés de la Coupe du Roi par Alcoyano, une équipe de D3, et plongent en crise à un mois des huitièmes de finale de la Ligue des Champions. Pour trouver un peu de soutien, le coach français devra trouver une autre idée que lire la presse espagnole. Plusieurs quotidiens le pointent comme le principal responsable de la zone de turbulence traversée par le club et parle de “honte” pour qualifier la sortie précoce en Coupe.
Presque une habitude. À chaque fois que le Real enchaîne trois ou quatre résultats négatifs, la position de Zinedine Zidane est remise en question. Mais cette fois, le point de non retour semble atteint, selon la presse espagnole. La fin de l’aventure paraît inéluctable, mais ne devrait pas être scellée avant la fin de la saison. “Zidane n’a pas l’intention de démissionner et la direction du club ne prendra pas non plus de décisions drastiques dans l’immédiat”, avance Marca. “Le conseil d’administration attend la fin de la saison pour faire le ménage et construire un nouveau Real. Bien qu’il soit indéniable que Zidane et son groupe de joueurs sont usés.”
Le quotidien évoque une perte de confiance totale entre le coach et son effectif. “Il n’échappe pas à la maxime selon laquelle les entraîneurs dépendent de leur équipe. Ce Real s’est perdu et les signes qui se dessinent indiquent que la confiance dans le message de l’entraîneur a disparu. Zidane a réagi de manière apathique contre Alcoyano. Le Real se dirigeait droit vers un désastre et aucun signal n’arrivait. Il n’a pas changé de cap”.
Pas de place pour les jeunes
Les nombreux silences sur et autour du terrain mercredi soir étaient donc significatifs. “L’équipe ne doit pas être épargnée par les critiques. Pour certains joueurs, leurs meilleurs jours à Madrid sont désormais derrière eux. Il n’y a pas de retour possible. Nous pensons à des noms comme Marcelo et Isco. La philosophie de Zidane laisse peu de place aux jeunes.”
“C’est un atout du club que Zidane dévalorise, ce qui augmente évidemment le fossé entre l’entraîneur et les dirigeants”, estime AS. “Il ne reste plus que la Liga et la Ligue des champions, Zidane dispose donc de deux morceaux de bois auxquels s’accrocher. Bien que le Real soit déjà loin derrière son rival Atlético en Liga et que l’on s’attende à ce qu’il n’aille pas plus loin que les quarts de finale en Ligue des champions”.
Source: 7sur7.be