XALIMANEWS :Il y a 20 ans, l’équipe de France remportait la première Coupe du monde de son histoire contre le Brésil et fêtait la victoire jusqu’au bout de la nuit. Aujourd’hui, les Bleus sont en demi-finale, et la machine à remonter le temps des Français s’est mise en marche.
Vous rappelez-vous ? En France, tout Français saura vous dire ce qu’il faisait et où il était en 1998, le 12 juillet, alors que la France de Didier Deschamps et Zinedine Zidane soulevait sa première Coupe du monde dans l’histoire du football.
Une Coupe du monde que les Bleus obtenaient alors chez eux, à la maison, alors que les Français se rendaient doucement compte de l’exploit, et quittaient leurs maisons pour aller partager leur joie avec des inconnus dans la rue.
C’est ainsi qu’après la folle victoire, les Champs-Élysées se remplissaient peu à peu pour célébrer, drapeaux et maillots bleu blanc rouge défilants dans les rues, dans les mains de millions de Français en larmes, en folie.
Et c’est cette ambiance que la France a pu retrouver 20 ans après, comme si la machine à remonter du football avait fait son effet dans un pays qui est bien souvent divisé ces dernières années. Ce 10 juillet 2018, les Bleus, de Didier Deschamps, toujours, se qualifiaient pour la finale de Moscou.
Plus de divisions, plus de visages fermés. La France retrouvait sa ferveur, son amour pour le football et ses supporters unis pour l’amour d’un pays et de ses valeurs. Samuel Umtiti envoyait la France en finale, et c’est comme si les Français avaient senti le vent tourner.
Comme il y a 20 ans, les Français descendaient dans les rues et tous se sont retrouvé pour célébrer, et pourtant, rien n’est encore gagné. Mais en France, on a senti comme un espoir, un espoir de victoire, un espoir de retrouvailles avec la plus belle des Coupes, et le plus beau des statuts.
Klaxons, cris, larmes et drapeaux. Il y avait un air de 1998 dans les rues de Paris et de la France toute entière ce mardi 10 juillet 2018. Et l’on espère que les Français pourront laisser la machine à remonter le temps faire son voyage jusqu’au bout. Car 20 ans plus tard, la France attend son heure, et y croit de plus belle.
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